Les hydrocarbures

Le pays détient la 2ème réserve de gaz d’Amérique du sud, après le Venezuela et la 5ème de pétrole. La Bolivie est également le 5ème pays d’Amérique du Sud pour la production de gaz naturel mais elle fait partie des pays qui ont la plus faible consommation. 

Depuis 2005, une loi sur les hydrocarbures imposent de très fortes royalties et obligent les entreprises étrangères à collaborer avec les sociétés nationales. 

Face à une diminution de la production constatée au début des années 2000, le Président Morales a octroyé en 2006 par décret un milliard USD des réserves de change de la Banque centrale à l’entreprise publique YPFB pour investir dans le développement de ses moyens de production et dans l’exploration. A terme, cela devra se faire avec des entreprises étrangères et des contrats d’opération ont déjà été signés en échange de marges bénéficiaires importantes. L’objectif est d’augmenter la production de combustibles liquides pour réduire les importations de diesel et couvrir la demande interne, voire commencer à exporter. 

Les principaux clients de la Bolivie en termes d’exportation d’hydrocarbures sont le Brésil et l’Argentine. Des accords existent avec le Brésil, l’Argentine, le Venezuela, l’Iran en vue de la commercialisation du gaz liquide. 

En outre, le développement de ce secteur passera aussi et avant tout par le développement et la modernisation des infrastructures. 

Il n’empêche que la Bolivie, malgré d’importantes richesses naturelles en hydrocarbures, n’est pas autosuffisante et doit importer du pétrole raffiné.

L'agriculture

On constate une forte disparité agricole entre les grandes plaines de l’est du pays, qui concentrent l’essentiel de la production industrielle et la zone andine à l’ouest où les cultures sont principalement vivrières. 

Les terres cultivables sont encore peu exploitées. Ce sont surtout les cultures industrielles qui dominent ce secteur, surtout la canne à sucre. L’élevage, pour sa part est essentiellement de volaille et ovin. Les bovins viennent ensuite. 

Les principaux produits agricoles que la Bolivie exporte sont les noix du Brésil, les haricots, les graines de soja, la quinoa, les graines de tournesol, le café, les graines de sésame, le coton brut.

Les télécommunications

La téléphonie mobile connaît un essor important à l’heure actuelle, au détriment de la téléphonie fixe. Cette dernière reste principalement concentrée en région urbaine. Le premier opérateur de téléphonie mobile, Entel, a été nationalisé en 2008. Les autres opérateurs dans ce secteur sont Telcel et Nuevatel. 

Le réseau internet n’est pas encore très développé. Actuellement peu de foyers en zone urbaine ont un ordinateur, encore moins en région rurale. Cependant, il existe de plus en plus de cybercafé, facilitant ainsi l’accès des Boliviens à internet. 

Des accords ont été passés avec la Chine pour l’extension de la couverture télécom.

Le secteur minier

La Bolivie est pays andin situé en plein cœur de l’Amérique latine, sans accès à la mer, présentant un climat et des paysages variés en fonction de l’altitude (des sommets montagneux à la région des plaines en passant par les vallées). Le pays connaît actuellement un des taux de croissance intéressants de l’Amérique du Sud (+ 4% de moyenne au cours des 10 dernières années). 

Le sous-sol bolivien est riche en ressources naturelles non renouvelables : c’est la 2ème réserve et le 3ème pays exportateur en gaz naturel de l’Amérique latine, après le Venezuela et le 6ème pays de la zone Amérique latine/Caraïbes en termes de réserve prouvée de pétrole, après le Venezuela, le Brésil, le Mexique, l’Equateur, la Colombie et Trinidad & Tobago. Le pays est doté d’un fort potentiel minier et exporte en particulier du zinc, de l’étain, du plomb, des métaux précieux, du lithium, sans parler des ressources en sylviculture. 

Le secteur énergétique

Les autorités boliviennes ont axé leur politique en matière d’énergie sur le principe d’accès universel au service d’électricité comme droit fondamental, ce qui donne lieu à une série de nationalisations dans ce secteur. 

Si la production d’électricité reste un secteur prioritaire en Bolivie, le développement des sources alternatives, renouvelables, pèse également de tout son poids dans l’économie de ce petit pays situé au cœur de l’Amérique du sud. Parmi les énergies renouvelables au potentiel considérables, citons : 

  • L’énergie solaire, la Bolivie recevant la plus grande quantité de radiation solaire au monde
  • La géothermie, présentant un fort potentiel, mais dont seulement 1% est exploité actuellement
  • L’éolien, à l’heure d’aujourd’hui peu utilisé par manque de connaissance du potentiel réel dans le pays
  • Biomasse
  • Hydrique et autres 

Le développement de ces énergies alternatives devrait permettre à moyen terme que leur coût de génération soit compétitif par rapport aux énergies traditionnelles. Leur exploitation contribuera à la diversification de la matrice énergétique. Ce sera également une solution pour l’accès universel à l’électricité, en particulier dans des zones éloignées et difficiles d’accès. 

La politique énergétique que défend la Bolivie actuellement vise le développement de l’infrastructure énergétique afin de permettre l’accès à tous les habitants. Le pays cherche du même coup sa souveraineté et son indépendance énergétique. 

Pas mal de projets voient le jour dans le secteur des énergies renouvelables en Bolivie, que soit dans le solaire ou dans la biomasse ou encore dans le géothermique, notamment. 

 

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