Agroalimentaire

Doté d’un climat extrême, de ressources en eau limitées et de sols infertiles, le Koweït est contraint d’importer une grande quantité de produits alimentaires pour subvenir aux besoins de ses 4,42 millions d’habitants. Les principaux fournisseurs du pays sont l’Arabie saoudite, le Liban, l’Inde, la France, l’Australie, les Etats-Unis et la Suisse.  Ainsi, le Koweït a importé pour 4,4 milliards de dollars de produits alimentaires en 2016, un chiffre qui est depuis en constante augmentation. Il y a une grande demande pour tout type de produits frais (fruits, légumes, etc) ainsi que pour différents types de boisson (eau, jus de fruits, soda, bière ou vin sans alcool). L’importation de porc et de boissons à base d’alcool est interdite, le taux limite toléré étant de 0,05%. L’importation de blé et de farines est par ailleurs réglementée par le gouvernement qui possède un monopole exclusif à travers la Kuwait Flour Mills and Bakeries. Il est toutefois possible d’importer des farines élaborées (self raising flour) ainsi que des additifs.

Santé

Ces dernières années, le pays a décidé de moderniser ses infrastructures médicales et le secteur de la santé en général. Le pays fait actuellement face à une recrudescence de maladies liées à la nutrition, une des principales causes de mortalité au Koweït. Ainsi, l’équivalent de 10% de la population souffrirait du diabète. Les autres causes de décès les plus répandues sont les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les accidents de la route. Le marché koweitien pourrait représenter de nombreuses opportunités pour les entreprises wallonnes ainsi, de nombreux projets de construction d’hôpitaux à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé ont été lancés ces dernières années. Ces nouveaux projets d’hôpitaux sont autant d’opportunités pour le commerce d’équipements médicaux. Enfin, le consommateur koweïtien semble privilégier en général les médicaments de qualité, avec un intérêt particulier pour les médicaments européens.

Construction

Afin de garantir une économie plus durable et une indépendance partielle des revenus du pétrole, le Koweït a mis en place un plan de développement de son infrastructure «Kuwait Development Plan (KDP) 2015-2020». Ce plan de développement prévoit des projets pharaoniques représentant chacun plusieurs milliards de dollars d’investissement : le port Mubarak Al-Kabeer sur l’île de Boubyan (7,9 Mds USD), l’extension de l’aéroport international et les projets des voies ferrées et de métro qui aideront à développer l’infrastructure de communication du pays, un projet de développement des îles koweitiennes : Failaka, Kubar, Boubyan, le projet Al-Zour North Independant Water and Power Producer (Projet PPP) qui concerne la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné ainsi qu’une usine de dessalement, les projets de développement des villes de Khairan et Mutla d’une valeur totale de 15,8 Mds USD ainsi que Silk City (projet estimé à 200 Mds dollars) qui s’étendra sur 250 km² dans la région de Subbiya Nord.

Pour compenser le coût de ces dépenses, l’État a mis en place des partenariats public-privé (PPP).  

De plus, une nouvelle réglementation a été établie facilitant nettement l’accès des entreprises étrangères à ces PPP.

Energies renouvelables

Le Koweït est toujours fortement dépendant des énergies fossiles à savoir : le pétrole et le gaz naturel. Toutefois, la consommation d’électricité a fortement augmenté ces dernières années (à raison de 3% par an) imposant au pays d’importer du gaz liquéfié à ses voisins étant donné que sa production domestique ne suffit pas. Ainsi, ce sont quelques 300 000 barils de pétrole qui sont consommés chaque jour pour produire de l’électricité. Parmi les solutions à cette grande consommation d’énergie fossile figurent l’énergie solaire et l’énergie éolienne.

Concernant le solaire, le Koweït possède un des taux d’ensoleillement les plus élevés au monde ce qui permet l’installation de centrales photovoltaïques et thermodynamique.

L’éolien, malgré un potentiel moindre par rapport au solaire, est également voué à se développer dans les années à venir car le pays est particulièrement exposé au vent sur la côte comme dans les terres. Parmi les projets de centrales électriques, on peut citer la centrale thermo-solaire d’Al Abdaliya, qui pourra produire jusqu’à 280 MW ou encore le projet Shagaya qui vise à bâtir un parc d'énergies renouvelables de 2000 MW utilisant à la fois l’énergie éolienne, l’énergie photovoltaïque et l’énergie solaire.

Environnement

Le gouvernement pousse l'industrie locale (publique et privée) à respecter certaines instructions et réglementations liées à la protection de l'environnement. A cet égard, une demande importante existe pour les technologies permettant de remédier à la situation actuelle (par exemple la dépollution du sol) d'une part et l'innovation pour les projets futurs d'autre part.

Télécommunications et Internet

Très dynamique, ce secteur a connu une croissance énorme au début des années 2000, connaissant une croissance de près de 445% des abonnements internet. Le pays possède toujours un des taux de pénétration de téléphonie mobile le plus élevé au monde, la plupart des habitants ayant deux lignes mobiles. Trois compagnies privées se partagent le marché de la téléphonie mobile : Zain, Viva et Ooredoo.

Les hydrocarbures et le gaz

Le Koweït possède la septième réserve de pétrole au monde et disposerait de fait de 6% des réserves mondiales de pétrole brut. Pour ce qui est du gaz, le pays possède 2,2% des réserves de gaz du Moyen Orient soit 0,9% des réserves mondiales. L’exploration et la production pétrolière y sont néanmoins totalement nationalisées tout comme pour le gaz. La concession pétrolière de l’émirat (Kuwait Oil Company) a été nationalisée à 100% en 1975. En 1977, il en fut de même de la Kuwait National Petroleum Company, une entreprise s’occupant à la fois du raffinage et de la distribution du pétrole. Enfin, la Kuwait Petroleum Corporation fut créée en 1980 afin de réunir sous son autorité les deux entités précédentes.

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