Informations économiques générales 

La Moldavie est un petit pays de 3,5 millions habitants, le plus pauvre d’Europe et dont une partie importante provient de la diaspora moldave établie à l’étranger. Depuis le début des années 2000, elle a cependant fait des progrès importants dans la réduction de la pauvreté et la promotion d'une croissance inclusive.

- L'économie a eu une croissance moyenne de 5 % par an, tirée par la consommation et alimentée par les envois de fonds. Ces derniers représentent 25 % du PIB, parmi les parts les plus élevées au monde. Les secteurs les plus dynamiques : les TIC, l'industrie manufacturière, l'industrie automobile et l'agriculture.

- L'intégration européenne a ancré les programmes de réforme politique des gouvernements successifs, mais les réformes qui sont bonnes sur le papier doivent encore se concrétiser. Un système politique vulnérable, une société polarisée, un environnement extérieur défavorable et une inadéquation des compétences sur le marché du travail sont les plus grands défis économiques de la Moldavie.

- Après un taux de croissance de 4 % en 2018, la croissance est restée forte (5,2 %) au premier semestre 2019 grâce aux investissements solides et à une consommation privée robuste tirée par les transferts de fonds et les réductions préélectorales d'impôts.

- Les importations ont augmenté rapidement, entraînant une contribution négative des exportations nettes à la croissance.

- Le taux d'inflation se situe dans le corridor cible de 5 % depuis avril 2019 en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires et de la dépréciation du leu moldave.

- La Banque nationale de Moldavie (NBM) a entrepris des réformes importantes et, en juin 2019, a achevé le processus de transfert des trois plus grandes banques à des actionnaires adéquats et appropriés. Contrairement, le secteur financier non bancaire continue de menacer la stabilité.

- La croissance devrait rester robuste, à environ 3,6 % en moyenne d'ici 2021, mais avec des risques intérieurs et extérieurs importants. À moyen terme, les envois de fonds solides mais en baisse, ainsi que la croissance des salaires dans le domaine privé soutiendront la consommation privée, qui est un moteur clé de la croissance.

- Si le programme de réforme va continuer de la même manière, la confiance des consommateurs et des entreprises, ainsi que la normalisation des conditions financières, stimuleront davantage les investissements. À moyen terme, l'inflation devrait rester dans la fourchette cible, également en raison de la modération des prix à l'importation.

- A moyen terme, la situation budgétaire pourrait se détériorer en raison de l'inefficacité structurelle des dépenses publiques et de la charge croissante des salaires et des transferts sociaux. Le financement du déficit constitue également un risque car il dépend fortement de sources financières externes.

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