Santé

L’APIX (Promotion des Investissements et Grands Travaux) a été mis en place afin d’aider les investisseurs et stimuler les grands travaux.

Les hôpitaux modernes se trouvent à Dakar mais même ceux-ci ne sont pas équipés pour toutes les interventions médicales.

Il est également utile d’emporter une pharmacie de secours!

Numéros de téléphones utiles:

  • SOS Médecin: 33.889.15.15
  • SUMA: 33.824.24.18
  • Hôpital Principal de Dakar: 33.839.50.50
  • Clinique privée de la Madeleine: 33.889.94.70
  • Clinique Pasteur: 33.849.28.10
  • Clinique Casahous: 33.889.72.00
  • Clinique du Cap: 33.889.02.02
  • Renseignements pour obtenir des numéros téléphoniques: 12.12

Risque eau potable et alimentation

A cause de la fréquence régulière d'épidémies de choléra au Sénégal, il est recommandé de suivre scrupuleusement les règles élémentaires d'hygiène. Il est déconseillé de boire de l'eau du robinet.

Vaccinations

La vaccination contre la fièvre jaune est exigée. Une vérification systématique contre la fièvre jaune est d'application à l'arrivée à l'aéroport International Blaise Diagne. Il est mis en place un dispositif de vaccination de tout voyageur non détenteur du carnet ou dont le carnet n'est pas à jour.

Depuis février 2018 il faut se munir du carnet de vaccination à jour contre la fièvre jaune.

En effet, comme indiqué dans le courrier ci-joint du Ministère des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires, le contrôle se fera systématiquement à l’arrivée à DIASS.

Risques sanitaires particuliers:

  • Malaria / Paludisme
  • Fièvre Dengue
  • Fièvre Chikungunya
  • Diarrhée du voyageur
  • SIDA, hépatites B et C
  • Bilharziose (ne vous promenez pas pieds nus dans des eaux stagnantes)
  • Méningite (Sénégal central et oriental  de février à juin)
  • Choléra (dans zones non salubres)
  • Zika

Pour plus d’informations, veuillez consulter l’Institut de Médecine Tropicale.

Coutumes

  • Les salutations sont extrêmement importantes. Il est bon de prendre le temps de mieux se connaître, de créer un lien de confiance avant de parler affaires. Les relations interpersonnelles sont déterminantes. Le contact visuel n’a pas la même signification qu’en Europe. La culture sénégalaise enseigne à baisser les yeux lorsqu’on est devant des personnes d’un certain âge et/ou d’un certain rang;
  • L’apparence vestimentaire a une très grande importance pour les Sénégalais .Le Sénégal est un pays où il fait très chaud mais quand on exerce certaines activités, il est recommandé de bien paraître. Le respect qu’on vous portera n’en sera que plus grand, si vous soignez votre apparence. Montrer ses jambes est très mal vu par les musulmans (90% de la population);
  • Un repas « traditionnel »  se prend par terre ou assis sur un petit tabouret, dans un plat commun, souvent avec la main. Déchaussez-vous avant de marcher sur une natte, lavez-vous les mains et n’utilisez que la main droite;
  • La cérémonie du thé est très importante: si vous acceptez le premier, il vous faudra aller jusqu’au troisième, le plus sucré;
  • L’objectif premier du marchandage n’est pas de faire baisser les prix. Il s’agit avant tout d’un échange. Prenez votre temps, parlez d’autre chose, exclamez-vous bien fort. Plus longue sera la discussion, plus vous aurez l’estime de votre interlocuteur;
  • Il est toujours préférable d’être ponctuel mais avec le temps vous vous apercevrez bien vite que plusieurs raisons valables peuvent justifier un retard: embouteillage, accident sur la route, maladie;
  • Les diplômes sont très importants au Sénégal et le «self-made man» occidental sera peut-être un peu moins bien considérée qu’une personne diplômée;
  • Les Sénégalais sont tolérants. Le premier président élu était catholique dans un pays musulman à plus de 90 %. De plus, il n’appartenait pas non plus à la plus importante ethnie du pays. Il existe différentes ethnies dont certaines ont leurs racines dans des pays voisins du Sénégal comme le Mali, la Guinée Conakry, le Niger et la Mauritanie. La question ethnique est rarement évoquée à l’exception dans la région de Casamance. Il n’existe pas de conflits inter-religieux : les gens se respectent les uns les autres et il n’est pas rare de voir les uns participer aux célébrations des autres. La classe sociale n’est pas un facteur de grande importance contrairement à ce qu’on pense.

Ce qu’il ne faut jamais faire:

  • Enjamber quelqu’un d’allongé;
  • Poser son sac directement par terre;
  • Manger ou donner quelque chose avec la main gauche;
  • Marcher sur une natte avec ses chaussures;
  • Refuser de manger quand les circonstances font qu’à l’heure du repas vous vous trouvez chez des gens (même si on n’a pas faim il est de bon ton de goûter au met qu’on vous présente);
  • Les comportements qui choquent les gens sont par exemple : boire de l’alcool pendant que les gens font la prière, les couples qui s’embrassent en public.

Sécurité Générale

  • La situation sécuritaire est généralement satisfaisante. La vigilance est de mise, en particulier en Casamance et dans la zone frontalière avec le Mali et la Mauritanie. Il est conseillé de respecter les précautions d'ordre sanitaire. Il est toujours conseillé d'éviter tout attroupement et manifestation. Depuis l’année passée, on constate une augmentation des cas de vol de promeneurs sur la promenade dite de la  « Corniche Ouest » et dans certains quartiers populaires à Dakar.
  • Depuis 1982 et malgré la conclusion d'un accord de paix formel en 2004 et les pourparlers successifs entre le gouvernement et les rebelles indépendantistes en Casamance, la région a été le théâtre d'hostilités militaires notamment à proximité de la frontière avec la Guinée-Bissau, autour de Ziguinchor ainsi qu'au nord de la région de Ziguinchor, près de la frontière gambienne,  dans les environs de Bignona, de Diouloulou, de Sédiou et de Bounkiling et dans la région de Goudomp. Des bandes armées s'en prennent aux villageois et à l’armée et s’adonnent sporadiquement à des braquages de véhicules dans la région de Bignona. Début février 2013 deux civils et trois militaires ont été tués après une attaque armée à Kafountine. Le lendemain une personne a été blessée suite à une embuscade d’une bande armée.
  • Compte tenu de l’activisme de groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne, responsables de plusieurs enlèvements d’Occidentaux au Mali, au Niger et en Mauritanie durant ces dernières années, il est déconseillé, sauf raison impérative, de circuler le long de la frontière avec le Mali, et plus précisément entre Podor et la frontière guinéenne.
Source: Diplobel
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