Le Tadjikistan reste l’Etat le plus pauvre de l’ancien bloc soviétique où 30 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Il est fortement tributaire de l'assistance internationale et des revenus de ses travailleurs émigrés qui représentent 30 % du PIB et proviennent principalement en Russie.

Malgré un énorme potentiel hydroélectrique, le Tadjikistan reste majoritairement dépendant des importations pétrolières (Russie, Kazakhstan) pour son approvisionnement énergétique et son économie reste basée sur l’extraction et l’exportation d’aluminium. Le terrain montagneux complique le transport et par conséquent les échanges commerciaux. De par sa typographie et ses sources d’eau chaude ou sulfurée, le Tadjikistan semble entamer une diversification économique basée sur l’attraction touristique (création de centres thermaux).

Par ailleurs, depuis l’élection du nouveau président ouzbèk, Mr Shavkat Mirziyoyev, les relations entre le Tadjikistan et l’Ouzbékistan se sont réchauffées, les deux pays sont actuellement en train d’établir de plus en plus de liens, notamment commerciaux. Par exemple, en promouvant la région frontalière comme un destination, un marché « commun » auprès des grands acteurs du commerce international.

Si le pays a du potentiel en termes d’investissement, il est préférable de se diriger vers la coopération au développement. Le Tadjikistan fait d’ailleurs partie des marchés éligibles au Fonds des pays émergents de la Sofinex (biens d’équipement).

Il est également compliqué de disposer de données économiques officielles régulières.

Partenaires commerciaux en 2017

  • Exportations – aluminium, électricité, coton, fruits, huile végétale, textiles, …

Turquie (27,5 % des export.) ;
Chine (17,7 %) ;
Russie (13,4 %).

  • Importations – produits pétroliers, machines et équipements, produits alimentaires, …

Russie (38 % des import.) ;
Kazakhstan (19 %) ;
Chine (8,7 %).

Source : World Factbook

 

Le Tadjikistan et la Wallonie en 2020

Le Tadjikistan est le 149ème client de la Wallonie. Ce n’est donc pas un marché important malgré l’ouverture timide du pays, notamment via l’industrie du tourisme. Nous notons en 2020 diminution de nos exportations de 43,1 %, un pourcentage à relativiser puisqu’il se calcule sur de faibles taux d’exportations.

En revanche nous avons enregistré  nos premières importations depuis 2015, le Tadjikistan remontant ainsi à la 103ème place de nos fournisseurs.

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