La demande pour les puces électroniques a flambé entre les mois de décembre 2019 et 2020 car de nombreux consommateurs ont acheté davantage de produits technologiques, entraînant une pénurie mondiale. La pandémie de Covid-19 y a évidemment joué un rôle prépondérant étant donné qu’elle a contraint certaines entreprises à cesser leur production en raison de l’incertitude commerciale internationale. Les États-Unis, qui détiennent près de 41 % de part de marché dans le secteur des puces électroniques, ne sont pas épargnés. En effet, à la pénurie s’ajoute également leur dépendance aux autres pays en matière de semi-conducteurs. Depuis Barack Obama jusqu’à Joe Biden, tous ont adopté des mesures afin de remédier à cette situation. Sous les administrations Obama et Trump, le Comité pour l’Investissement étranger aux États-Unis (CFIUS) a bloqué l’acquisition de trois entreprises de puces électroniques et d’actifs américains aux Chinois et Singapouriens. En 2020, le Bureau de l’industrie et de la sécurité (BIS) du département du commerce des États-Unis publiait de nouvelles restrictions et ajoutait à sa « liste d’entités » des géants chinois tels que Huawei et SMIC. En février 2021, l’entreprise américaine Intel Corp dévoilait un plan d’investissement visant à la création d’une fonderie nationale et en mars 2021, Joe Biden proposait notamment d’octroyer 50 milliards USD pour la fabrication de semi-conducteurs et la recherche dans ce domaine, 50 milliards USD pour la création d’un National Semiconductor Technology Center, ainsi que 50 milliards USD à la National Science Foundation (NSF) pour la soutenir dans ses recherches sur les semi-conducteurs. Toutes ces mesures devraient finalement permettre aux États-Unis de bénéficier d’une plus grande autonomie dans le secteur.

En savoir +

 
Retour en haut back to top