Quand on pense aux produits qui se vendent en ligne, le secteur agroalimentaire n’est sans doute pas le premier qui nous vient à l’esprit.

Néanmoins, l’e-commerce semble être un très bon canal de vente pour la bière, le chocolat ou encore les compléments alimentaires.

« Forcément, c’est plutôt adapté aux produits secs ou aux boissons » explique Dimitri Duong, e-business Project Manager chez Fevia Wallonie, « néanmoins, cela peut être tout-à-fait pertinent pour tout ce qui est emballé et se conserve pendant un certain temps. L’e-business est une clef du développement des ventes de nos entreprises. Pas seulement l’e-commerce mais aussi, par exemple, la promotion des produits en LiveStreaming avec des influenceurs ». Fevia Wallonie, Wagralim et l’AWEX étaient présents au EU CBEC Forum pour encourager les entreprises wallonnes du secteur agroalimentaire à s’intéresser à cette possibilité et plusieurs acteurs du marché témoignent de l’importance de cette démarche. FOOD N’JOY, Ortis et Green Seed Group se sont notamment engagés dans cette voie.

Arnaud Bonnel, qui est à la fois Managing Director de FOOD N’JOY et Président de Fevia Wallonie (la fédération de l’industrie agro-alimentaire wallonne) depuis septembre 2021, mise sur le développement durable et… la digitalisation ! « La crise sanitaire a accéléré le développement des ventes de produits de bouche via l’e-business, c’est un train que les acteurs wallons ne peuvent se permettre de rater. FOOD N’JOY est vraiment une petite entreprise familiale, avec 22 employés, sans directeur marketing ou communication. Nous avons dû incorporer des connaissances, car c’est totalement différent de vendre en ligne, ne serait que par rapport aux droits de douane. Nous avons développé nos ventes en ligne via webshop depuis 10 ans maintenant, mais nous envisageons désormais de vendre nos produits sur différentes marketplaces »

Steve Bologne, Exports & Sales ORTIS

"Nous avons souhaité reprendre le contrôle direct de notre marque, c’est pourquoi nous sommes passés du circuit de distribution classique à Tmall, pour les ventes en Chine. Nos ventes se sont mises à décoller…"

Steve Bologne, Export & Sales manager Ortis, poursuit : « Nos ventes n’étaient pas extraordinaires alors que le public chinois est friand de compléments alimentaires et que cette catégorie était en progression durant la crise. Nous nous sommes aperçus que nos commerciaux se concentraient uniquement sur les ventes et pas sur l’établissement de la marque. Nous avons souhaité reprendre le contrôle direct de notre marque, c’est pourquoi nous sommes passés du circuit de distribution classique à Tmall, pour les ventes en Chine. Nos ventes se sont mises à décoller… »

Simon Waring, Managing Director Green Seed Group, offre un autre témoignage : « La vente de produits d’épicerie en ligne au Royaume-Uni était déjà en croissance avant la pandémie mais cette dernière a littéralement fait exploser le marché. Cela a pris 25 ans pour atteindre 8% de parts de ventes en ligne et seulement 8 semaines pour qu’elles atteignent 16% ! Le choix de la plateforme est prépondérant : elle doit vous permettre d’atteindre votre cible. Par exemple, si vous vendez des produits « premium », il convient de choisir une marketplace qui met en avant cette catégorie de produits. L’avantage, dans ce secteur, c’est que le made in Belgium est un gage de qualité reconnu à l’international… »

Comment trouver la bonne marketplace pour mes produits ?

Vous souhaitez être accompagné dans vos démarches et dans le choix des bonnes plateformes e-commerce pour vos produits agro-alimentaires ? Fevia Wallonie se tient à votre disposition n'hésitez pas à contacter Anne Reul, Secrétaire Générale, en cliquant ci-dessous !

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