Le système de santé au Royaume-Uni

Le National Health Service (NHS) est le système de santé publique du Royaume-Uni, il forme l’un des acteurs les plus importants du système de santé britannique. En effet, la plupart des hôpitaux appartiennent à NHS et donc la plupart de ses employés travaillent au service de l’Etat.

Numérisation du service de santé

Le système de santé a pour objectif de permettre à tous les patients d’avoir accès à des consultations en ligne d’ici 2024. Le « NHS Long Term Plan » détaille les priorités du système pour la santé numérique et pour encourager la numérisation des services de santé.

ETUDE disponible « La santé numérique au Royaume-Uni » : sur demande à  l’adresse  f.gondry@awex.be. 

Comment devenir fournisseur NHS ?

Les bureaux AWEX de Londres et Birmingham ont réalisé une étude très complète et pratique sur le National Health Service. Elle décrit la structure complexe du système de santé britannique et les priorités de son plan de développement 2019-2030.  L’étude explique ensuite en détails le nouveau système de Procurement établi en 2018, les «category towers » et leurs appels d’offres, ainsi que les autres systèmes d’achats.

ETUDE disponible sur demande à f.gondry@awex.be

 

 

Agro-alimentaire

Le secteur agricole du Royaume-Uni représente 0,6% du PIB, cependant il reste productif. En effet, le pays répond à environ 60% de sa propre demande alimentaire. Les principales cultures sont celles des pommes de terre, des betteraves, du blé et de l'orge. La production bovine et ovine reste une activité importante du secteur agricole. Il est à noter que la production agricole a subi de lourdes pertes due à l'épidémie de coronavirus. Même si la production globale a augmenté de 6,1% entre avril et octobre 2020, elle reste de 2,1% inférieure au niveau d’avant la crise. 

Depuis quelques années déjà, on observe une explosion de la diversité des produits disponibles dans le commerce, que ce soient les supermarchés ou la pléthore de petites épiceries spécialisées qui ne cessent d’apparaître aux quatre coins de Londres. Si cette évolution concerne principalement la capitale et les grandes villes, le reste du pays est également concerné, mais à un rythme moins effréné. La tendance est donc aux produits internationaux, le consommateur étant de plus en plus soucieux de la qualité et la provenance des ingrédients, et surtout toujours à la recherche de saveurs nouvelles. 

Si certains produits belges ont toujours joui d’une excellente réputation, le moment semble plus que jamais opportun pour nos exportateurs wallons de s’attaquer au marché britannique, en particulier pour un de nos fers de lance : la bière. Depuis quelques années, un vent nouveau appelé craft beer et venu des USA souffle sur la scène brassicole mondiale. Le UK, qui reste l’une des principales nations brassicoles et dont les bières traditionnelles (pale ale, IPA, porter, etc.) forment la colonne vertébrale du craft beer movement, a vu une explosion du nombre de brasseries et micro-brasseries en quelques années. Rien qu’à Londres, on compte 5 fois plus de brasseries qu’il y a 10 ans. 

Et depuis 2014, cette scène qui était à la base plutôt prisée des spécialistes et amateurs éclairés s’est vue propulsée dans tous les rayons de supermarchés : le consommateur est beaucoup plus au fait des différents types de bières. La conséquence directe est un éveil du consommateur aux différents types de bières du monde entier et un regain d’intérêt pour, entre autres, les bières traditionnelles belges, qui se voient même revisitées à la sauce craft beer – par exemple, le style Saison, typique de la Wallonie et principalement du Hainaut, est présent dans la gamme de la plupart de ces nouveaux brasseurs, dans une version modernisée et plus aventureuse. Aussi les vraies bières belges sont-elles maintenant considérées comme des références en la matière et omniprésentes chez les nombreux détaillants spécialisés en bière qui continuent d’apparaître. 

Au niveau business, on constate la même tendance dans les foires et salons commerciaux. Par exemple, la London Wine Fair comprend maintenant toute une section dédiée à la bière, Brewhouse. Imbibe, l’International Food Exhibition et la Specialty Fine Food Fair accueillent aussi de plus en plus de brasseurs. 

En ce qui concerne la consommation de produits provenant de l’agriculture biologique, celle-ci a connu une forte croissance durant la période de confinement dû à la pandémie de coronavirus. En effet, la vente de produits biologiques a augmenté de 6,1% en mai 2020. Cette tendance à manger plus sainement et à connaitre la provenance des produits est directement liée au confinement. 

On note également une croissance de la tendance « vegan ». En fait, en 2018 près de 16% des nouveaux produits mis en vente était des produits végétaliens, soit le double par rapport à l’année 2015 où seul 8% des produits étaient certifiés végétaliens. En 2020, on estime à près de 3,9 millions le nombre de végétaliens au Royaume-Uni.

Environnement et énergies renouvelables

Le Royaume-Uni s’inscrit dans le mouvement européen en matière de transition écologique. En effet, en 2019 près de 50% de l’électricité générée au Royaume-Uni provenait de sources à basses émissions de carbone.

Axes principaux de la stratégie énergétique : 

·         accélération de l’engagement vers le zéro émissions nettes d’ici 2050.

·         développement des énergies renouvelables (objectif : 15% de la production électrique d’ici 2020).

·         opportunités dans le secteur des énergies marémotrices, la production d’énergie issue du traitement des déchets, l’énergie photovoltaïque, le nucléaire (démantèlement du parc existant et construction de nouvelles centrales). 

Parc Nucléaire : Nuclear New Build

EDF va construire une nouvelle centrale nucléaire à Hinckley, ainsi que 2 nouveaux réacteurs dans le Suffolk. Ce projet s’inscrit dans le programme du gouvernement qui vise à diminuer les émissions de CO2 du pays. La nouvelle centrale nucléaire devrait être mis en service en 2025. 

Energies renouvelables

Le Premier Ministre Boris Johnson a annoncé au début du mois d’octobre un plan intitulé « Build Back Greener » qui vise à faire du pays un leader en termes d’énergies vertes. Ce plan aura un budget de 160 millions de livres pour améliorer l’infrastructure énergétique du Nord de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Ecosse. Cela passe notamment par l’augmentation de la capacité éolienne offshore.

L’objectif du gouvernement est d’arriver au net zéro d’émissions carbones en 2050. Le plan

permettra de :

-          Garantir que  l’éolien  produira assez d’électricité pour alimenter chaque foyer en 2030

-          Développer les technologies pour permettre à l’éolien offshore de produire 1GW d’ici 2030

-          Fournir un support pour doubler la capacité des énergies renouvelables, dans

l’objectif d’alimenter 10 millions de foyers avec une énergie verte et à bas prix.

Plan du gouvernement :

https://www.gov.uk/government/news/new-plans-to-make-uk-world-leader-in-green-energy 

The Green Industrial Revolution

En novembre 2020, un plan à 10 points a été publié, par le gouvernement britannique, concernant la mise en place d’une révolution industrielle verte. Ce plan traite de différents points tels que l’établissement de constructions plus vertes (Greener Building), l’innovation dans la finance dite verte (Green finance) ou encore le développement de l’hydrogène faible en carbone :

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/936567/10_POINT_PLAN_BOOKLET.pdf 

 

Aéronautique, défense et spatial

Avant la pandémie de Coronavirus, le secteur aéronautique britannique était le deuxième plus important en Europe, et le troisième plus important au monde. De fait, le Royaume-Uni dispose d'un grand savoir-faire en matière de propulsion, d'aérostructures, de systèmes, d'intérieur d'appareils et de services de soutien.[1]

En ce qui concerne la R&D dans le secteur de l’aéronautique, même si le gouvernement britannique est prêt à débourser près de 3,9 milliards de livres sterling jusqu’en 2026, le secteur du R&D est fortement touché par les conséquences de la pandémie.

Le secteur de la défense semble mieux résister. Il représente 19% des exportations mondiales en 2018, plaçant le Royaume-Uni au deuxième rang mondial. 

Une étude a été réalisé par le bureau AWEX de Birmingham sur le panorama de l’industrie aéronautique et spatiale du Royaume-Uni, ses acteurs, ses tendances, l’impact du covid-19 et ses opportunités. Elle peut être obtenue sur demande à : f.gondry@awex.be.

 

Finance

Le secteur des services est le secteur fort de l’économie britannique, avec près de 81% de la population travaillant dans ce secteur. En dépit du Brexit, Londres garde son statut de plus important centre financier d’Europe avec le plus grand nombre de multinationales et d’institutions financières globales se trouvant en son centre. Le secteur bancaire y reste très dynamique même s’il a aussi été touché par la crise sanitaire. La production totale des services du secteur tertiaire en octobre 2020 a baissé de 8,6% par rapport au niveau de production de février 2020.

En ce qui concerne, l’impact du Brexit sur la City de Londres, celle-ci perd certains avantages liés notamment au « passeport financier européen ». Par ailleurs, suite au Brexit, de nombreuses entreprises étrangères ont déménagé vers d’autres centres financiers européens.

https://newfinancial.org/the-impact-of-brexit-on-the-city/

Secteur ferroviaire

Transport de passagers  

Il y a une hausse du nombre de passagers sur le réseau : le nombre de trajets a doublé depuis le début du siècle. En conséquence, davantage de trains sont mis en circulation pour répondre à la demande, et de nombreux travaux de réparation ou modernisation sont mis en place.  

Selon le site du gouvernement britannique, en raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement, les chemins de fer ont connu une baisse de 70% dans leur vente totale en 2020 comparée à 2019. À travers les « Emergency Recovery Measures Agreements (ERMAs) », qui ont été renouvelés en septembre 2020 pour une période de 18 mois, le Royaume-Uni tente de garder le réseau ferroviaire en marche tout en adaptant l’offre pour les passagers, mais aussi pour le fret, en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

Fret 

Le secteur du transport de fret a connu ces 3 dernières années une baisse de son activité en raison de la baisse de production de charbon, qui est le principal produit transporté. La période 2016-2017 a été une période de baisse de profit pour les compagnies exploitantes, qui se prolonge en 2018-2019.

Selon le site du gouvernement britannique, durant la crise du coronavirus, au sein du Royaume-Uni, le transport routier international de marchandises est exempté de nombreuses restrictions car il s'agit d'une activité essentielle. La position peut changer à bref délai.

Projets de développement ferroviaire

Plusieurs projets d’infrastructure ferroviaire sont actuellement en développement :

-          HS2 : ligne à grande vitesse entre Birmingham et Londres (https://www.hs2.org.uk/)

-          Crossrail : ouverture d’une nouvelle ligne de métro à Londres (https://www.networkrail.co.uk/running-the-railway/railway-upgrade-plan/key-projects/crossrail/)

-          Northern Powerhouse ou Great North Rail Project (GNRP) : projet en cours d’étude, qui relierait les différentes villes du Nord de l’Angleterre. (https://www.networkrail.co.uk/running-the-railway/railway-upgrade-plan/key-projects/great-north-rail-project/)

-          Thameslink Programme : Le programme a fourni de nouvelles infrastructures, de meilleures gares, de nouvelles technologies et de nouveaux trains sur un réseau étendu (https://www.networkrail.co.uk/running-the-railway/railway-upgrade-plan/key-projects/thameslink-programme/)

-          Derby resignalling project : restauration de la ligne de la station Derby (https://www.networkrail.co.uk/running-the-railway/our-routes/east-midlands/midland-main-line-upgrade/derby-resignalling-project/

Le bureau AWEX de Birmingham a réalisé une étude du marché ferroviaire au Royaume-Uni, avec les derniers développements en matière de projets ferroviaires, tels que HS2. L’étude décrit le marché et ses acteurs, les tendances et projets actuels, ainsi que les informations pour devenir fournisseur et répondre aux appels d’offre. Elle est disponible sur demande à l’adresse mail suivante  f.gondry@awex.be 

Sources pour plus d'informations :  

ð  https://data.oecd.org/fr/royaume-uni.htm 

ð  https://www.gov.uk/eubusiness 

ð  https://www.great.gov.uk/international/content/about-uk/industries/

 

 

 

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