ATTRACTIVITÉ ET SECTEURS PORTEURS : LES GRANDES TENDANCES DU MARCHÉ

Le secteur de la construction et de l’infrastructure reste l’un des principaux moteurs de l’économie turque en 2020. Le projet pharaonique du « Canal Istanbul », qui devait commencer en 2019, fait les frais de vives tensions politiques et accuse un certain retard.

Des projets dans le secteur du ferroviaire sont également au programme. Plusieurs milliers de kilomètres de voie ferrée, dont une partie non-négligeable est dédiée aux trains à grande vitesse, sont actuellement en construction. Les besoins techniques concernent aussi bien l’infrastructure que le matériel roulant.

Le secteur de l’automobile, secteur phare de l’économie turque, a récemment vu le lancement prototype des 2 premiers modèles de la marque nationale, dont on ignore encore le nom. La ligne d’assemblage devrait être opérationnelle à partir de 2022. La nouvelle marque turque devrait compter 5 modèles, tous électriques.

L’industrie de la défense, dont les principaux acteurs sont des sociétés étatiques, bénéficie d’une croissance et d’une rentabilité remarquable depuis plusieurs années. Ceci s’explique notamment par les problèmes sécuritaires découlant de la situation politique interne, de la géopolitique régionale, du problème des réfugiés syriens, et de la tendance turque à intervenir dans de nombreuses situations conflictuelles à l’étranger.

Le secteur médical continue à offrir un potentiel important. On trouve en Turquie une infrastructure hospitalière privée et des services d’un bon niveau, à des prix comparativement raisonnables. Il existe une demande pour la plupart des technologies médicales de pointe (oncologie, thérapie cellulaire...). Par ailleurs, la construction de 31 complexes hospitaliers laisse présager d’un besoin important en matière d’équipements.

Le secteur pharmaceutique est étroitement réglementé et les autorités imposent une politique de localisation de plus en plus pressante. La production locale devient une condition sine qua non pour qu’un produit pharmaceutique soit remboursable dans le cadre du système de sécurité sociale. La production locale reste pourtant relativement limitée et les besoins en médicaments ne cessent de croître. On peut dès lors estimer qu’il existe un potentiel pour les fournisseurs de technologies liées à la production de médicaments (QC & certification GMP, conditionnement...).

Dans le secteur nucléaire, la Turquie a lancé le projet Akkuyu de création d’une centrale atomique. Ce projet, en collaboration avec la Russie, sera mis en œuvre par la société russe Rosatom et une série d’appels d’offres est actuellement en cours. La société wallonne EuroDV est notamment candidate à la fourniture de portes coupe-feu.

Produits chimiques : les produits de la chimie fine et de spécialité, ainsi que les additifs et ingrédients organiques, restent faiblement représentés dans la palette des produits fabriqués par l’industrie turque. Même si une production locale est encouragée par les autorités, près de la moitié des matières premières « complexes » sont encore importées de l’Union Européenne.

 

Construction et infrastructure

En moins de vingt ans, la Turquie est devenue l’acteur majeur du Proche et Moyen Orient dans ce secteur, avec un marché intérieur toujours orienté à la hausse et un savoir-faire lui permettant d’agir seule ou en partenariat quand c’est nécessaire. 

Ce domaine restera l’un des principaux moteurs de l’économie turque en 2019. Le projet pharaonique du « Canal Istanbul » devrait commencer en 2019 pour s’achever en 2023, année du centenaire de la république de Turquie. A lui seul, ce projet pharaonique aura un impact mesurable sur le PIB du pays. 

Ci-après, une fiche-sectorielle Construction

 

Automobile

Ce secteur phare de l’économie turque, verra quant à lui la réalisation du grand projet de voiture nationale en 2019. Un consortium réunissant cinq firmes turques - Anadolu Group, BMC, Kiraça Holding, Turkcell et Zorlu Holding – s’est engagé à concevoir et assembler le prototype de la première voiture « authentiquement turque » pour fin 2019. La ligne d’assemblage devrait être opérationnelle à partir de 2022. La gamme de voitures « designed-and-made-in-Turkey » comprendra 5 modèles, tous électriques. 

Notre bureau Awex-Istanbul a réalisé une étude sur le secteur automobile : en savoir +

Pour un complément d'informations : istanbul@awex-wallonia.com

 

Rail et transports publics

Les projets à Istanbul et en province sont également déployés et accélérés. Plusieurs milliers de kilomètres de voie ferrée, dont une partie non-négligeable est dédiée aux trains à grande vitesse, sont actuellement en construction et se rajouteront d’ici 2023, année du centenaire de la république de Turquie. Les besoins techniques concernent aussi bien l’infrastructure (communication, ponts, tunnels, etc), que le matériel roulant.

 

Médical

Ce secteur continue à offrir un potentiel important. En effet, non seulement les riches de Turquie, mais également les citoyens aisés d’Irak, de Syrie, d’Azerbaïdjan, d’Asie Centrale, ou même d’Afrique, trouvent en Turquie une infrastructure hospitalière privée et des services d’un bon niveau, à des prix comparativement raisonnables, sans barrières administratives majeures à l’entrée dans le pays. Les sociétés wallonnes du secteur de la médecine nucléaire sont déjà très bien représentées en Turquie, mais il existe une demande pour la plupart des technologies médicales de pointe (oncologie, thérapie cellulaire,…). 

Par ailleurs, la construction de 31 complexes hospitaliers laisse présager d’un besoin important en matière d’équipements.

 

Pharmaceutique

Le secteur souffre d’un problème de taille : l’enregistrement et des prix de vente au détail. Ce domaine est étroitement réglementé et les autorités tentent par différents moyens de forcer les sociétés pharmaceutiques étrangères à localiser leur production. Les autorités turques en font une condition sine qua non pour qu’un produit pharmaceutique soit remboursable dans le cadre du système de sécurité sociale. La production locale reste pourtant relativement limitée et les investisseurs étrangers – européens ou américains – ne se bousculent pas au portillon … Nonobstant toute ces difficultés, les besoins en médicaments ne cessent de croître. On peut dès lors estimer qu’il existe un potentiel pour les fournisseurs de technologies liées à la production de médicaments (QC & certification GMP, conditionnement,…).

Nucléaire

La Turquie a lancé le projet Akkuyu de création d’une centrale atomique. Ce projet, en collaboration avec la Russie, sera mis en œuvre par la société russe Rosatom et une série d’appels d’offres est actuellement en cours.

Chimie

Les produits de la chimie fine et de spécialité, ainsi que les additifs et ingrédients organiques, restent faiblement représentés dans la palette des produits fabriqués par l’industrie turque. Même si une production locale est encouragée par les autorités, près de la moitié des matières premières « complexes » sont encore importées de l’Union Européenne.

 

Agriculture

Avec un fort enjeu de modernisation de l’appareil productif, la Turquie ambitionne d’être dans le top 5 des producteurs agricoles.

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