Le sous-continent sud-américain abonde en ressources naturelles, comme le cuivre, l’or, le lithium, le zinc, l’argent, l’étain, pour ne citer que ceux-ci. L’industrie extractive y est donc un secteur majeur, essentiel, voire vital pour l’économie de nombreux pays dans cette région du monde. De ce fait, elle est marquée par des enjeux importants tels que : impacts environnementaux et sociaux, dépendance à l’exploitation de ressources naturelles, e.a.  

Les exportations de produits issus de cette industrie représentent même près de 50% du total des exportations dans certains pays, chiffres qui, selon les prévisions devraient augmenter, la transition énergétique étant indissociable des besoins toujours plus importants en minerais, comme, par exemple le cuivre et le lithium.  

La tendance actuelle, dans certains pays, vise à réorienter les stratégies minières nationales vers un modèle plus durable, notamment grâce à des coopérations internationales et des transferts de technologies. D’ailleurs, des recherches menées dans le cadre d’un projet porté par la BID montrent que l’industrie minière, même si elle est par certains aspects encore traditionnelle, intègre au cours de ces dernières années de nouvelles technologies de plus en plus innovantes, à un rythme supérieur par rapport à d’autres secteurs.   

Les pays sudaméricains, grands producteurs de minéraux, sont des importateurs et des utilisateurs de technologies développées à l’étranger et destinées à leur permettre d’accroître leur propre capacité d’innovation. Ceci permet aussi aux entreprises locales de mieux s’intégrer dans les chaînes de valeur du secteur minier. La demande de solutions technologiques et organisationnelles durables augmente rapidement : biotechnologies, matériaux nouveaux, TIC, automatisation,

L’industrie minière du futur doit respecter toutes les conditions de durabilité, y compris sociales.   
La transition énergétique exige davantage de minéraux. Des technologies visant à limiter l’impact de l’exploration et l’exploitation de ces minéraux sur l’environnement et sur les communautés locales sont également recherchées telles que le traitement des eaux résiduelles, le traitement biologique du sol, l’élimination des déchets ainsi que les technologies environnementales en relation avec le traitement des minéraux et des métaux.   
Enfin, certains gouvernements cherchent à reprendre le contrôle des ressources stratégiques et tentent de réorienter leur modèle vers une étatisation des ressources. C’est ainsi que les pays latino-américains essaient de forcer un transfert de technologie des entreprises étrangères, afin de réduire leur dépendance à l'égard des pays du Nord et de développer leurs propres capacités. 

L’industrie minière est un pilier économique majeur de l’économie chilienne, dominée en grande partie par la production de cuivre, mais également du lithium, du fer, du molybdène ainsi que d’autre métaux. En effet, le Chili est le premier producteur mondial de cuivre, et représente environ un tiers de la production mondiale ; il détient par ailleurs une part significative des réserves mondiales de lithium.   

Le Chili domine donc la production de cuivre avec des mines à ciel ouvert, comme la « Escondida », la plus grande au monde.
L’entreprise publique Codelco (Corporation Nationale du Cuivre), détenue par l’Etat, joue un rôle clé dans la production de ce métal au Chili.  

Parmi les préoccupations concernant l’impact sur l’environnement (gestion des ressources hydriques, pollution de l’eau, de l’air, du sol), la sécheresse dans le nord du Chili pose également des défis à l’exploitation minière. Une de solutions apportées est le dessalement de l’eau de mer.     

La Région d’Antofagasta  
Au-delà d'être un pôle des secteurs énergétique et astronomique, la région d'Antofagasta est avant tout la capitale minière du Chili. Elle produit 54% du cuivre du Chili et 15% de l'approvisionnement mondial. Elle représente également 34% des investissements miniers chiliens sur la période 2018-2028, avec un portefeuille dépassant les 24 milliards USD. Elle compte actuellement 18 projets miniers en exploitation. Les sociétés minières installées dans cette région sont les suivantes : Antofagasta Minerals, BHP, Codelco, KGHM, Freeport-Mcmoran, Glencore, SQM et Albemarle.  
  

EXPONOR, Salon international des Technologies et Innovation pour l’industrie minière et de l’Energie (www.exponor.cl)  
Ce salon, organisé tous les 2 ans depuis 1990 à Antofagasta, se profile comme le 3ème événement du secteur le plus important au monde et le seul in situ. Il a pour vocation de réunir les principales compagnies minières avec des professionnels nationaux et internationaux.  

Le programme du Salon comprendra des rendez-vous d’affaires avec les principales compagnies, des journées de networking, des séminaires thématiques, des exposés techniques, visites de terrains, espaces dédiés à l’innovation, etc, le tout organisé en collaboration avec l’Association des Entreprises d’Antofagasta.    

L’édition 2024 du salon a accueilli 1.146 exposants chiliens et étrangers. C’étaient 32 pays et 16 pavillons internationaux. Le pays invité d’honneur était le Brésil avec 22 entreprises.    
Cette édition 2026 mettra un focus particulier sur les relations avec l’Union Européenne et 13 pays membres ont déjà confirmé leur participation. L’espace de l’AWEX sera bien entendu hébergé sur le pavillon européen. En outre, le salon accueillera le Canada en qualité d’hôte d’honneur. Un autre pays avec une grande tradition minière ! Les exposants wallons auront ainsi la possibilité de faire d’une pierre plusieurs coups : contacts avec des partenaires chiliens, latino-américains, européens, canadiens, voire avec des entreprises étrangères originaires d’autres pays miniers.    

Le Brésil est riche de son sol et sous-sol. Pétrole, gaz, agriculture et minerais communs ou plus rares font la richesse du Brésil depuis les années 80. Le potentiel du secteur minier au Brésil est bien réel : il représente un pilier essentiel de son économie et un secteur de plus en plus stratégique. Le pays possède une grande richesse en ressources naturelles, ce qui lui permet de se positionner parmi les principaux producteurs mondiaux de certains minerais. Outre des métaux ferreux et non ferreux, le Brésil, bien qu’il ne soit pas encore un producteur majeur de lithium, possède un potentiel non négligeable de réserves inexploitées. Le lithium est une ressource clé pour les batteries des véhicules électriques ; la demande mondiale pour ce métal devrait augmenter fortement au cours des prochaines années.   

Aujourd'hui, le Brésil est l’un des principaux producteurs mondiaux de minerai de fer, d'or, de niobium, de manganèse, de bauxite et de pierres précieuses. Il continue de jouer un rôle majeur dans le commerce mondial des minerais et attire des investissements étrangers dans l'exploration et l'exploitation de ressources naturelles. En 2022, le secteur minier brésilien a généré un chiffre d'affaires de 52 milliards USD. Il représente également autour de 200.000 emplois directs.  

Conscient de l’importance du secteur, en janvier 2025, Le Ministre brésilien des Mines et de l’Energie a alloué environ 815 millions de dollars, via la banque d’investissement brésilienne BNDES et la FINEP, pour soutenir des projets miniers stratégiques visant à renforcer les chaînes d'approvisionnement en minéraux essentiels tels que le lithium, les terres rares, le nickel, le graphite et le silicium.   

Deuxième producteur de minerai de fer au monde, le Brésil est réputé pour la teneur concentrée de son minerai. Les principales mines sont localisées dans l’état du Minas Gerais (sud-est du pays) et dans le Nord (Etat du Pará). Le Brésil est le premier producteur mondial de niobium, essentiel pour des secteurs tels que la technologie et l’aérospatial. Il possède 90% des réserves mondiales. C’est également le 7ème producteur mondial de manganèse, le 8ème de nickel, le 3ème de bauxite, le 7ème pour le phosphate et le 4ème exportateur de graphite, élément important entrant dans la production des batteries des voitures électriques, un marché en plein essor.   

Pour les sociétés wallonnes, cela représente des opportunités pour toute une série d’activités économiques connexes et directement liées au secteur minier allant de la maintenance à l’acquisition de matériel lourd et léger en passant par les solutions intelligentes y compris les IoT, l’accompagnement en matière de politiques liées à l’ESG, l’imagerie satellitaire, la sécurité sur les chantiers, la sécurisation du transport, la logistique et la remédiation de sites abandonnés.   

Ces renseignements sont donnés à titre informatif, sur base de plan de vol pour la mission dans son intégralité. La réservation des vols étant à charge des participants, le choix de l’agence de voyage, de la compagnie aérienne et du plan de vol leur revient. Cependant, dans ce cas précis, il est conseillé de choisir une compagnie appartenant au groupe de la TAP. En effet, la TAP a des vols directs avec toutes les grandes villes du Brésil, dont Belo Horizonte. Cela permettra au retour d’éviter de repasser par São Paulo.  

Ces informations sont également fournies pour la mission dans son intégralité, donc pour un déplacement au Chili et au Brésil. Dans le cas où l’entreprise opte pour le volet Chili ou le volet Brésil, l’agence de voyage pourra remettre une offre adaptée. 

Aller: ± 850 € en classe eco  
Bruxelles >Madrid : vendredi 5 juin 2026 - 19h40 > 22h10  
Madrid > Santiago:vendredi 5 juin 2026 - 23h55 > 07h20 (06 juin) 
Santiago > Antofagasta:samedi 6 juin 2026 - 09h26 > 11h30    

Le coût de participation à la mission dépend de la taille de votre entreprise. Voici les grilles tarifaires :     

La mission vous intéresse et vous souhaitez y participer ?  
Compléter le formulaire d’inscription au plus tard pour le 5 décembre 2025.   

Dès que nous aurons validé cet engagement, nous vous ferons parvenir le questionnaire commercial qui sera utilisé pour établir votre programme individuel de rendez-vous.  

Veuillez noter que préalablement à l’inscription à l’action par formulaire électronique, vous serez invité à approuver les conditions générales d’accès et de collaboration de l’AWEX dans le cadre de la nouvelle approche clientèle de l’AWEX.    

La participation aux missions de l’AWEX est réservée aux sociétés ayant un siège d’exploitation en Wallonie et qui y développent une activité significative en termes d’emploi et/ou de valeur ajoutée pour l’économie wallonne. Elles doivent aussi avoir passé avec succès le diagnostic de maturité. Si ce n’est pas encore le cas, il conviendra de prendre contact avec votre Centre Régional AWEX.   

Les conditions d’octroi d’une aide financière couvrant partiellement les frais de mission des participants sont disponibles sur le site de l’AWEX via www.awex.be à rubrique Nos services les plus demandés à Subside à Support à la prospection. La demande doit être introduite par formulaire électronique disponible sur la page susmentionnée (autre que celui utilisé pour l’inscription à l’action) avant le début de l’action.  
Vous pouvez également solliciter gratuitement l’accompagnement d’un coach durant 5 jours à répartir sur un an pour réussir votre projet d’exportation. La description complète du programme, le profil des coachs ainsi que le formulaire pour solliciter le coaching est disponible sur le site de l’AWEX. 

Toute précision complémentaire peut être obtenue auprès de :