Indicateurs politiques
Indicateurs politiques
Le président arménien est Armen Sarkissian depuis 2018 et l’est pour un mandat de 7 ans non renouvelable depuis les modifications constitutionnelles de la même année. L’actuel premier ministre est Nikol Pachinian et ce depuis le 8 mai 2018.
Les dernières années en Arménie ont été marquées par des turbulences politiques. L’élection de l’ancien président Serge Sarkissian au poste de premier ministre en avril 2018 a été un élément déclencheur de manifestations massives car ce dernier avait promis de ne pas se présenter. Le soulèvement populaire a abouti à la démission de Sarkissian et la prise de fonctions de Nikol Pachinian. En décembre 2018, il a remporté les élections législatives avec 70% des votes favorables, lui assurant une majorité importante afin de mener des réformes dans le pays. Ces réformes doivent porter sur la lutte contre la corruption, la perméabilité entre les affaires et la politique, l’économie informelle, la fin des monopoles et des réformes dans le monde juridique.
Le pays est frontalier et partie prenante d’un conflit entre le Haut-Karabakh, qui lutte pour son rattachement à l’Arménie, et l’Azerbaïdjan qui veut maintenir son intégrité territoriale. Les relations entre les pays sont très compliquées et le cessez-le-feu est précaire. Ainsi, il est fortement déconseillé de se rendre dans le Haut-Karabakh au regard des risques et du fait qu’aucune assistance consulaire ne peut y être assurée.
Bien qu’à l’exception du Haut-Karabakh, l’Arménie soit un pays sûr et que les voyages s’y déroulent bien, vérifiez, avant de vous rendre dans le pays, les conseils des Affaires étrangères à l’adresse suivante : https://diplomatie.belgium.be/fr/Services/voyager_a_letranger/conseils_par_destination/armenie.
Classement Transparency Intenational :
Chaque année, l’orgnisation Transparency International publie un classement sur la corruption dans le monde et pour l’année 2019, l’Arménie se classe 77ème sur 180 pays avec un score de 42/100 (Belgique est 17ème et obtient un score général de 75/100). La corruption dans le pays reste monnaie courante et fut l’une des grandes causes des manifestations de 2018, bien que la situation dans le pays semble s’améliorer depuis. En effet, le score général est passé de 35 à 42, ce qui est une augmentation notable et traduit une plus grande confiance dans les politiques mises en place par le nouveau Premier Ministre.