Conjoncture économique

Le Kosovo représente une économie européenne de petite taille mais en croissance. Le pays n’est pas  membre de l'UE mais utilise l'euro de façon unilatérale. Le taux de chômage est très élevé, en particulier chez les jeunes.

L’économie kosovare repose en grande partie sur les remises d’expatriés (transferts financiers effectués par la diaspora vers le Kosovo). En alimentant la demande et les investissements internes, ces flux massifs de capitaux permettent de soutenir la croissance économique qui a atteint 3,5 % en 2022.

Avant la crise du Covid-19, les prévisions de croissance étaient favorables et portées par des projets d’infrastructures, tels que l’autoroute entre Pristina et Skopje (Macédoine du Nord) ou encore la construction d’une station d’épuration à Pristina. Les infrastructures et l’appareil de production étant peu développées, cela augmente la dépendance de la croissance aux ressources extérieures. Le pays a recours aux importations pour répondre à la plupart de ses besoins.

D’autres obstacles à surmonter sont la corruption et le manque d’indépendance de la justice, qui nuisent à l’insertion économique internationale du pays. Le Kosovo était ainsi classé 87ème au monde en matière de perception de la corruption par l’ONG Transparency International en 2021. L’économie informelle y représente par ailleurs environ un tiers du PIB.

Le pays exporte principalement vers les États-Unis (16%), l’Albanie (15%) et la Macédoine du Nord (12%) des produits de type matériaux de matelas, alliages de fer, tuyauterie métallique et ferraille (données 2021). Le Kosovo importe principalement depuis l’Allemagne (13%), la Turquie (13%) et la Chine (10%) des produits tels que du pétrole raffiné, des voitures et des barres de fer (données 2021).

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