Secteurs porteurs

Le PIB est ventilé de la manière suivante : agriculture (9,0% du PIB), industrie et production manufacturière (36,2% du PIB), services (53,2% du PIB). Les principales industries sont les mines (bauxite, or, alumine), le pétrole, l’exploitation forestière, la pêche.

Le Suriname regorge de minerais précieux, dont les plus importants sont la bauxite et l’or. Cependant, ces richesses sont exploitées à bon compte par des multinationales étrangères (USA, Canada, Pays-Bas, Australie). Celles-ci sont exportées en totalité et ne créent pas ou peu d’emplois suffisamment rémunérés dans le pays. Cette industrie ne profite donc pratiquement pas à la population locale, qui connaît un taux de pauvreté élevé. En conséquence, on constate une recrudescence des activités illégales, dont l’orpaillage, qui sont particulièrement néfastes pour l’environnement.

Le Suriname est aussi producteur de pétrole. Ce secteur pourrait faire pourrait attirer de nouveaux investisseurs étrangers en raison de la découverte d’un nouveau gisement de pétrole au large des côtes, gisement dont l’exploitation devrait débuter en 2026.

Les industries extractives (or, bauxite, aluminium, pétrole) représentent 88 % des exportations et 58 % du PIB. Actuellement, l‘augmentation de la production d’or de 11 % en 2020, devrait permettre de maintenir la contribution de ce secteur à la croissance. L’inflation bien qu’élevée, ne devrait pas entraver la consommation privée (30 % du PIB).

En termes de production agricole, le riz est la principale culture vivrière du pays. Elle dépend en grande partie des conditions climatiques, ainsi que des cours sur les marchés internationaux. Le Suriname produit aussi des bananes et du bois.

Août 2020
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