Conjoncture économique
Conjoncture économique et perspectives
La France est la septième puissance économique mondiale selon le dernier classement du FMI. Avec un PIB de 3.140 milliards de dollars, elle se place derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Inde.
Après une chute historique de 7,8% en 2020, la France a connu en 2021 une croissance soutenue du PIB, qui a progressé de près de 6,8%, en lien avec l’amélioration de la situation sanitaire et la reprise soudaine de l’activité et de la consommation privée au troisième trimestre. Si cette progression de la croissance annuelle fut l’une des plus dynamiques d’Europe – en comparaison, le PIB de la zone euro a augmenté de 5,2% – en moyenne sur l’année 2021, le PIB français se situe néanmoins 1,5% en deçà de son niveau moyen de 2019.
Alors que les prévisions initiales pour 2022 tablaient sur une hausse de 4%, les perspectives ont été réévaluées à la baisse suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, venue s’ajouter aux frictions persistantes de la chaine d’approvisionnement dues à la pandémie. Dans un contexte géopolitique incertain, et vu la détérioration de la conjoncture économique internationale, la Banque de France envisage désormais une croissance du PIBde 2,3% dans l’Hexagone pour 2022, tandis que la Commission Européenne, dans ses prévisions économiques estivales, table sur 2,4% pour cette année (contre 2,6% pour la zone euro) puis 1,4% en 2023.
Après une augmentation moyenne de 1,6% sur l’année 2021, l’inflation a explosé mais devrait rester contenue à 5,6% en 2022 grâce aux mesures du gouvernement (en particulier la limitation de la hausse du prix de l’électricité et du gaz), en deçà du taux d’inflation annuel estimé pour la zone euro (7,6%), mais représentant néanmoins un niveau inédit en France depuis 1985. Elle devrait se maintenir à un taux de 4,5% en 2023 selon l’OCDE.
Face à une perte de pouvoir d’achat et à une forte incertitude, et malgré un taux d’épargne important, la consommation des ménagesdevrait nettement ralentir. Confrontées à une envolée des coûts de production, à des difficultés d’approvisionnement et à d’importantes pénuries de main-d’œuvre, les entreprises devraient quant à elles limiter leurs investissements en 2022.
La politique du « quoi qu’il en coûte » menée par le gouvernement français en réponse à la crise sanitaire a entraîné une forte hausse de la dette publique : fin 2021, celle-ci atteignait 2.813 milliards d’euros soit 112,9% du PIB (ce qui en fait le 5ème plus important ratio dette/PIB de la zone euro), et le déficit public 160 milliards soit 6,5% du PIB (après avoir atteint 8,9% du PIB en 2020). Le déficit public ne devrait diminuer que marginalement en 2022, en raison des mesures visant à protéger les ménages et les entreprises les plus touchés par la flambée des prix de l’énergie et de l’inflation (selon les prévisions, il descendrait à 5,7% du PIB).
Sur le plan de la conjoncture externe, le ralentissement de l’activité en Europe et de la demande extérieure, conséquence de la guerre en Ukraine, devrait continuer d’impacter des secteurs clés de l’économie française tels que l’aéronautique et l’automobile. Dans le secteur du tourisme, la baisse de pouvoir d’achat vécue par les ménages européens risque de compromettre le retour à la normale après les restrictions sanitaires liées au Covid-19.
Au premier trimestre 2022, enfin, le taux de chômage s’établissait à 7,3% (en recul – il s’agit de son plus bas niveau depuis 2008), et le taux d’emploi des 15-64 ans à 68%.
Principaux secteurs d'activités
Le secteur tertiaire
En 2021, les services principalement marchands représentaient 57% de la valeur ajoutée totale, témoignant du mouvement de tertiarisation de l’économie initié depuis plusieurs décennies. La France se situe parmi les pays européens présentant un poids plus élevé du secteur tertiaire. Véritable locomotive de la création d’emploi en France, le secteur tertiaire occupe en effet plus des trois quarts de la population active.
L’industrie
L’industrie française représente quant à elle 260.000 entreprises (dont 90% de TPE et PME), employant 3,1 millions de salariés soit à peine 13% de la population active (ils étaient 6 millions en 1975). Elle pesait, en 2021, 13,67% du PIB, contre 32% en 1980. Ce mouvement de désindustrialisation s’explique par l’essor des services, la perte de compétitivité face à une concurrence mondialisée, les délocalisations massives de production vers des pays à faible coût de main d’œuvre ou jugés plus favorables en termes de fiscalité, mais aussi par l’augmentation de la productivité ou la modification des habitudes de consommation. Un déficit structurel de la balance commerciale s’en est suivi, surtout à partir des années 2000, l’industrie fournissant les trois quarts des exportations françaises.
L'industrie manufacturière (de transformation des biens) représente environ 85% du secteur industriel en matière de salariés, de valeur ajoutée et de chiffres d’affaires. Elle est bien diversifiée mais caractérisée par des évolutions paradoxales. En effet, si l’Hexagone compte des industries modernes et dynamiques, qui en font l’un des leaders mondiaux dans des domaines de haute ou moyennement haute technologie (automobile, aéronautique et spatial, agro-alimentaire, chimie/pharmaceutique, nucléaire, électronique, …), il existe également de nombreuses industries traditionnelles (sidérurgie, textile, bois, papier et imprimerie, construction navale, …) qui voient leurs effectifs et leurs chiffres d'affaires chuter, obligeant des régions entières (en particulier dans le nord-est et le centre-est du pays) à une douloureuse reconversion. L’industrie agro-alimentaire demeure le premier secteur industriel français tant en termes d’emplois que de chiffre d’affaires.
L'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) note également la forte concentration de l'industrie française au sein de grands groupes. Par ailleurs, malgré la privatisation graduelle de nombreux groupes, la France reste caractérisée par la forte présence publique dans certains secteurs tels que l'énergie, le transport public et l'industrie de la défense.
Le secteur industriel continue toutefois à jouer un rôle prépondérant dans l’économie française, tant sur le plan des exportations que de l’innovation (dépenses en R&D). Il a par ailleurs vu une forte augmentation de la création d’entreprises en 2021 (+19,4%). 2021 a aussi été la meilleure année depuis 2009 en termes de création de sites industriels (160 créés contre 54 fermés). Si la production industrielle a connu une croissance de 6,2% par rapport à 2020, elle reste néanmoins en deçà de son niveau moyen de 2019 (-6,1%). Seuls deux secteurs (la chimie et l’industrie du textile, de l’habillement et du cuir) affichaient fin 2021 un niveau de production supérieur à celui de l’ère pré-Covid. L’industrie automobile, branche la plus affectée par la crise sanitaire, affichait une baisse de 14,3% par rapport à février 2020, liée notamment aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement du secteur. Si la remise en route de l’activité a été difficile, les entreprises du secteur aéronautique et spatial ont quant à elles plutôt bien résisté en 2021 grâce à l’industrie de la défense, qui a représenté plus d’un tiers du chiffre d’affaires de la filière.
L’agriculture
La France est la plus grande puissance agricole de l'Union Européenne. Avec 76,3 milliards d’euros – soit environ 18,4% de la valeur totale de l’UE – elle représente en 2020 la plus importante production agricole, devant l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Les principaux produits sont la betterave sucrière, le vin, le lait, le bœuf, le veau, les céréales et les oléagineux. Après deux années de baisse, la valeur de la production agricole française a connu un fort rebond en 2021 (+7,7%), dans un contexte de hausse généralisée du prix des matières premières ; la production de céréales et celle d’oléagineux tirent particulièrement cette croissance, tandis que la production animale progresse à un rythme plus modéré ; la production de vin et de fruits a par contre baissé sous l’effet de conditions météorologiques défavorables. Les exploitations agricoles françaises bénéficient d'importantes subventions (8,4 milliards d’euros en 2021), en particulier européennes. Si le secteur est en excédent commercial, le solde des échanges extérieurs s’est réduit pour la seconde année consécutive (-21,9%), atteignant 1,8 milliards d’euros en 2021. Les activités agricoles (soit la production primaire issue de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche) ne représentent néanmoins qu'une faible partie du PIB du pays (1,6% en 2021 selon les données de la Banque Mondiale). Selon les chiffres du dernier recensement agricole, la France comptait en 2020 389.000 exploitations agricoles (dont 12 % en agriculture biologique), employant 660.000 équivalents temps plein. La surface agricole représente 49% du territoire métropolitain.
Le tourisme
La France est en outre la première destination touristique du monde avec près de 90 millions de touristes étrangers accueillis en 2019. Le tourisme représentait alors 56 milliards d’euros soit 7% du PIB. Avec l’amélioration de la situation sanitaire, la France a conservé son leadership en 2021, avec 17,7% de parts de marché au sein de l’UE. En dépit de la guerre en Ukraine et de la hausse des prix, la reprise du tourisme international se confirme : il a généré 4 milliards d’euros de recettes en mars 2022 (-4% par rapport à la situation d’avant la pandémie) ; les recettes des clientèles européenne et américaine sont également à leur niveau d’avant crise. Le secteur est toutefois confronté à divers enjeux (difficultés de recrutement et coûts croissants liés à l’inflation) et à la concurrence grandissante de l’Espagne et de l’Italie.
Le secteur du luxe
A noter encore que la France est considérée comme le premier acteur mondial dans le secteur du luxe : 28% des ventes internationales dans ce domaine sont réalisées par des entreprises françaises. On estime que près de la moitié (130 sur 270) des marques de prestige sont françaises, et cinq groupes français se retrouvent dans le top 10 des plus grandes entreprises de luxe (classement établi par Deloitte). Le secteur a connu un rebond spectaculaire de son chiffre d’affaire en 2021, dépassant même son niveau historique de 2019.
Commerce extérieur
Chiffres du commerce extérieur
La France est, en 2021, le 6ème exportateur mondial de biens et services, avec 135.900 entreprises exportatrices – un record depuis 20 ans. Elle enregistre cependant un fort déficit commercial structurel. Les importations croissent à un rythme régulier car la population achète beaucoup de marchandises importées de pays où les coûts sont inférieurs, et qui sont donc vendues moins cher sur le marché local que les produits milieu de gamme "Made in France". Les importations d'énergie pèsent également dans la balance. Si, en 2021, le déficit manufacturier se réduit, le creusement du déficit commercial est principalement porté par la facture des achats d’hydrocarbures naturels.
Le déficit commercial français des échanges de biens s’est élevé en 2021 à 84,7 milliards d’euros (contre 64,7 milliards en 2020), un niveau historique pulvérisant le précédent record – de 75 milliards – en 2011. Les principaux déficits sectoriels concernent donc l’énergie (43,1 milliards), mais aussi les biens d’équipement (39,6 milliards), l’automobile (18 milliards), le textile et l’habillement (8,6 milliards). Après une chute en 2020, les échanges de services ont quant à eux connu un net rebond en 2021, permettant d’atteindre un excédent commercial de 36,2 milliards d’euros – un record historique – essentiellement porté par le service des transports.
Si le tissu économique et l’appareil exportateur français ont fait preuve d’une certaine résilience, la spécialisation industrielle et donc du commerce extérieur de la France, très orientée vers des secteurs particulièrement affectés au niveau mondial par la crise sanitaire, explique en partie la surexposition relative de l’Hexagone à cette crise par rapport à d’autres pays exportateurs. Le secteur aéronautique, bien qu’en excédent (de 19,7 milliards d’euros), montre la plus faible dynamique de rattrapage du niveau d’avant crise, tandis que le secteur automobile voit son déficit commercial se creuser. Les secteurs de la chimie/parfums/cosmétiques, de l’agro-alimentaire et du pharmaceutique ont par contre dépassé les performances à l’export de 2019 (ils affichent des excédents de respectivement 15,2 milliards, 8 milliards et 2,6 milliards d’euros).
En conséquence, les parts de marché mondiales de la France à l’export de biens, qui s’étaient stabilisées entre 2012 et 2019, ont reculé depuis le début de la pandémie de Covid-19 (-0,2 point de % en 2020 et -0,1 point de % en 2021). De manière plus générale, la part des produits français dans les exportations mondiales a chuté de 60% en 30 ans, témoignant d’une tendance structurelle pesant sur le rythme de la croissance.
En 2021, 54,3% des exportations françaises avaient pour destination un pays de l’Union Européenne. Les exportations vers l’UE sont les seules à avoir retrouvé leur niveau de 2019. Les principaux clients de la France sont, par ordre d’importance, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique puis l’Espagne. Ses principaux fournisseurs sont l’Allemagne, la Chine, l’Italie et la Belgique. Si le poids de l’Allemagne dans les échanges totaux est en baisse (13,9% en 2021, contre plus de 17% en 2012), elle se situe loin devant les 8% que la France réalise avec ses autres partenaires (Chine, Italie, Belgique).
La part des exportations françaises dans la zone euro est néanmoins en chute libre (de 18% en 2000, elle est passée à 13,6% en 2021), expliquant en grande partie – pour au moins 4/5ème – le déficit commercial structurel auquel est confrontée la France. Cette chute est fortement corrélée à la désindustrialisation relative de l’Hexagone par rapport à la moyenne européenne (et en particulier par rapport à l’Allemagne, où l’industrie pèse deux fois plus dans le PIB) ; le tissu économique français est par ailleurs constitué essentiellement de TPE et PME, dont la force de frappe sur les marchés étrangers est moindre.
Attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers
La France continue toutefois de jouir d’une forte attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers, comme en témoigne le baromètre 2021 d’EY, où l’Hexagone conserve son rang de première destination européenne pour les investissements étrangers, et ce pour la 3ème année consécutive. Si les investisseurs potentiels jugent positivement les politiques publiques, l’affaiblissement post Brexit du Royaume-Uni joue également un rôle dans le potentiel attractif de la France. Selon Business France, le pays n’a même jamais été aussi attractif qu’en 2021, puisqu’il a accueilli 1.607 projets d’investissement international (+32%) ayant permis la création ou le maintien de 45.008 emplois (+30%), dépassant même les niveaux de 2019. Les entrepreneurs européens sont à l’origine de deux projets sur trois. L’Allemagne est devenue en 2021 le premier pays investisseur en France, devant les Etats-Unis, le Royaume-Uni puis la Belgique. Si les cinq métropoles vues comme les plus attractives par les investisseurs sont Lyon suivie de Paris, Nice et Bordeaux, et enfin Toulouse, ces projets d’investissement ont irrigué l’ensemble du territoire. Ils se sont enfin déployés dans un grand nombre de domaines, et notamment dans des secteurs stratégiques (santé, électronique, agro-alimentaire, intrants industriels, …).
Echanges entre la Belgique et la France
Avec 12,7% du total des exportations belges, la France reste en 2021 le deuxième client de la Belgique (après l’Allemagne). Elle est également son troisième fournisseur après l’Allemagne et les Pays-Bas, avec 10,43% du total des importations.
La balance commerciale entre la Belgique et la France affiche traditionnellement un solde positif en faveur de notre pays (7,04 milliards d’euros en 2021, contre 4,66 milliards en 2020).
Echanges entre la Wallonie et la France
La France est le premier client de la Wallonie.
Dans le contexte de reprise de l’économie mondiale, les exportations wallonnes vers la France ont connu une forte augmentation en 2021 (elles se sont en effet sont élevées à plus de 11,61 milliards d’euros soit 21,74 % du total de nos exportations) et cette tendance s’est poursuivie au premier semestre 2022 puisqu’elles ont représenté durant cette période 22,75% de l’ensemble des exportations wallonnes (pour un montant de 6,99 milliards d’euros, en hausse de 26,6% par rapport à la même période l’an dernier). En 2020, elles atteignaient 9,35 milliards d’euros (19,87 %).
Premier marché à l’export de la Wallonie et dès lors partenaire commercial incontournable, la France représente donc à elle seule plus d’un cinquième du total de nos exportations. Viennent ensuite l’Allemagne (15,90 %), les Etats-Unis (10,83 %), les Pays-Bas (10,36 %) et l’Italie (4,99 %).
Après un recul généralisé en 2020, les exportations wallonnes ont amorcé en 2021 un redémarrage significatif dans la presque totalité des branches sectorielles. C’est notamment le cas des principaux secteurs d’exportation wallons vers la France, lesquels ont tous affiché des résultats en hausse au premier semestre 2022. Ces 6 catégories de produits regroupent à elles seules plus de 75% de toutes les exportations wallonnes vers la France : métaux communs et ouvrages en ces métaux ; produits des industries chimiques et produits pharmaceutiques ; produits minéraux ; matières plastiques et caoutchouc, ouvrages en ces matières ; produits alimentaires, boissons et tabacs ; machines et équipements mécaniques, électriques et électronique.
La part de la Wallonie dans les exportations belges vers la France a atteint 27,35% au premier semestre 2022, contre 27,94 % en 2021 et 27,84 % en 2020.
Si la France est le 1er client de la Wallonie, elle est aussi son premier fournisseur.
Au premier semestre 2022, les importations de la Wallonie en provenance de la France se sont élevées à 4,31 milliards d’euros, représentant 19,47% de nos importations totales, en hausse de 15,5%. Elles se sont élevées à 7,84 milliards d’euros en 2021, représentant 19,53 % des importations wallonnes, contre 7,25 milliards d’euros, soit 20,62 % de nos importations en 2020.
Près d’un cinquième du total des importations wallonnes provient donc de France, qui se place l’Allemagne (15,25%), la Suisse (14,06%), les Pays-Bas (12,53 %) et l’Italie (10,03%).
Après un recul en 2020, 2021 a marqué un retour à la croissance des importations en provenance de France. Nos principaux secteurs d’importation sont : les produits des industries chimiques et pharmaceutiques ; les métaux communs et ouvrages en ces métaux ; les machines et équipements mécaniques, électriques et électroniques ; les produits alimentaires, boissons et tabacs ; les animaux vivants et produits du règne animal ; et les matières plastiques et caoutchouc ainsi qu’ouvrages en ces matières. Ces 6 catégories de produits regroupent près de 3/4 de toutes les importations wallonnes en provenance de France.
La balance commerciale entre la Wallonie et la France affiche traditionnellement un solde positif en faveur de notre région. Au premier semestre 2022, ce solde s’élevait à 2,67 milliards d’euros. Il était de 3,76 milliards d’euros en 2021, contre 2,09 milliards d’euros en 2020.
Sources
- Douanes françaises – Département des statistiques et des études économiques
- Tresor.economie.gouv.fr
- Entreprises.gouv.fr
- INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques de la France
- Banque nationale de Belgique
- EIU Viewpoint Country Analysis
- OCDE – perspectives économiques
- Prévisions économiques de la Commission Européenne
- Fond Monétaire International
- Banque Mondiale
- OFCE, Observatoire français des conjonctures économiques
- Business France
- Classe Export
- Vie-publique.fr