Dans le cadre d’une intervention organisée par le Cercle Ecofin Club au Théâtre de Liège, Pascale Delcomminette, CEO de l'AWEX, est revenue sur la nécessité d’une internationalisation accrue de l’économie wallonne comme moteur de croissance et de résilience face aux soubresauts de l’économie mondiale.

 

1. La Wallonie et les flux commerciaux post-covid

2. Impacts de la guerre Russie-Ukraine

3. Les nouveaux défis des entreprises wallonnes

4. Les aides de l'AWEX

1. La Wallonie et les flux commerciaux à l’ère du covid19

 

1.1.Situation wallonne

La Wallonie est une économie ouverte, fortement intégrée dans les chaines de valeur mondiales. C’est une bonne chose pour sa prospérité et sa solidité, mais le revers de cette intégration pour la région est que celle-ci est fortement vulnérable aux effets en cascade du fléchissement de l’activité économique internationale. La crise de 2008 et celle actuelle liée à l’apparition puis à l’installation du covid19 sont là pour en témoigner.

Au niveau mondial, l’année 2020 a été marquée par une récession sans précédent qui comparativement à la crise financière de 2008-2009 a été d’une ampleur bien plus critique. Selon les indicateurs avancés par le FMI, l’économie mondiale a accusé une contraction de son PIB de 3.1 % en 2020 alors qu’elle affichait lors de la crise financière un repli de 0.7 % avec une répartition du ressac économique particulièrement contrastée entre les pays avancés (-4.5 %) et les pays émergents et en développement (-2.1%).

Les motifs de la récession mondiale tiennent principalement à la nature du choc, un double choc de l’offre et de la demande : l’immobilisation forcée des capacités de production et des forces de travail mais aussi diverses restrictions touchant aux déplacements (différence principale par rapport à la crise de 2008).

2021 a signé le retour d’une embellie avec une reprise très rapide de l’activité mondiale depuis le printemps dernier grâce notamment aux diverses campagnes de vaccination qui ont permis un assainissement de la situation sanitaire et une large réouverture des activités de production, au redressement de l’activité au niveau des chaines d’approvisionnement des produits manufacturés et facteur non négligeable, aux politiques monétaires menées par plusieurs gouvernements d’une couverture sans précédent (et bien plus importante que celle assurée lors de la crise financière de 2008-2009).

Dans la plupart des pays de l’OCDE, la production a désormais dépassé son niveau de fin 2019 et converge vers une trajectoire d’avant la pandémie.

La Wallonie, petite à l’échiquier international (La Wallonie représente approximativement 0,10% du PIB mondial) mais grande en capacités (les entreprises wallonnes assurent 0,30% du commerce mondial), est caractérisée par son degré d’internationalisation très élevé. Ses entreprises réalisent près de 70 % de leur CA à l’exportation alors que cette moyenne n’est que de 30 % à l’échelle européenne.

Après trois années (2017-2019) de croissance ininterrompue de ses ventes à l’étranger, avec une tendance à la hausse avec une moyenne de 9.4 % bien supérieure (4.5 %) au panel de référence usuel de la Wallonie (France, Allemagne, Pays -bas, Flandre, zone Euro19), la crise a porté un coup à cette tendance en impactant ses ventes à l’étranger avec une régression de 5.3 % en 2020. Un recul important certes mais d’une moindre ampleur que celle connue lors de la crise financière 2008-2009 (-15.1 %).

Selon les prévisions 2021 de l’IWEPS de l'année 2021, la hausse du PIB wallon pourrait atteindre +5,5%. Ce rebond devrait se poursuivre en 2022, de sorte que la croissance économique en Wallonie s'établirait en moyenne à +4,0% l'an prochain, s’inscrivant dans la tendance des prévisions de croissance mondiale qui sont de 4,9%.

Au niveau des exportations régionales, les indicateurs de la banque nationale ont fait état d’un redressement graduel des exportations wallonnes à compter du second trimestre de l’année 2021

Sur les huit premiers mois de l’année dernière, les ventes wallonnes à l’étranger ont affiché un taux de croissance de 8.7% (montant de 34.3 milliards d’euros) avec néanmoins une teinte moins glorieuse pour le secteur pharma en stagnation (0.6%) alors qu’il a connu un boom en 2019.

 

1.2. Facteurs de progression de l’économie wallonne

 

-          Le redémarrage de la production et du commerce à l’échelle européenne et internationale qui a entrainé un regain de confiance dans les perspectives de croissance des marchés internationaux qui s’est exprimé au travers du rebond significatif des carnets de commandes à l’exportation des entreprises wallonnes depuis début le début de l’année. Ceux-ci se sont positionnés en 2021 bien au-delà de leur tendance à long terme après un creux historique au deuxième trimestre 2020.

-          Les plans de relance massifs en Europe ainsi que leurs prévisions qui auront un impact positif sur la confiance des entreprises et des consommateurs et favoriseront une dynamisation des échanges intra- européens (les exportateurs wallons sont en effet largement intégrés aux chaines de valeurs européennes).

-          La nette progression en Europe des campagnes de vaccination dont découlera une reprise de la mobilité entre pays européens, une condition essentielle de rétablissement des flux commerciaux

-          Les plans de relance hors norme aux États-Unis (5 milliards de dollars depuis 1 an) qui contribueront à doper la croissance américaine en 2021 (+6,4%) et galvaniser les échanges commerciaux mondiaux.

-          Le retour de l’économie chinoise sur une trajectoire de croissance très dynamique (+8,4%) qui entraînera la plupart des autres économies asiatiques dans son sillage et stimulera les échanges au niveau mondial

 

1.3. Zones d’ombres persistantes sur la reprise

 

-          Selon les perspectives économiques mondiales FMI du mois d’octobre 2021, la Grande fracture vaccinale entre les économies émergentes et en développement et les pays avancés, pourrait assombrir les perspectives de reprise.

-          Les progrès en matière de vaccination dans les premières citées sont en effet très lents (sauf pour la Chine) avec 90 % de la population (à faible revenu) non vaccinée alors que le taux de vaccination dans les pays avancés s’élève à 60 %. Une résurgence des contaminations dues au variant Delta pourrait être un frein à la reprise mondiale et affectée ainsi la reprise wallonne.

 -          L’apparition de goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement provoqués par l’envolée de la demande de biens depuis la réouverture des économies et l’incapacité de l’offre à suivre le rythme pourraient constituer un autre frein.

 -          Les difficultés d’approvisionnement ont comme conséquence de créer des pénuries internationales de matériaux et d’équipements essentiels et de fortement pousser à la hausse le prix des matière premières (ex : gaz naturel) et des biens intermédiaires (ex : composants électroniques). Ces pénuries et tensions inflationnistes sont des facteurs qui freinent la croissance et augmentent les coûts de production.

 -          Risques de pénurie de main-d’œuvre, hausse des prix de l’énergie...

Pascale Delcomminette, CEO de Wallonia Export & Investment

« Le grand enseignement de cette crise persistante #covid19, c'est la résilience grâce à la solidarité, la puissance de notre intelligence collective et l’audace au service d’un avenir plus équitable et plus durable. »

2. Impacts de la guerre Russie-Ukraine

Les exportations wallonnes vers la Russie représentant moins de 1% du total des exportations de la Wallonie, ce n'est pas énorme. C'est plutôt au niveau des importations depuis la Russie, qui représentent 2,6% du volume total que l'impact se fait sentir. La Russie est le 7ème fournisseur de la Wallonie et l'Ukraine le 40ème. Les secteurs de l'agriculture, de l'alimentaire, celui du bois ou encore de la métallurgie sont les plus touchés.

 

2.1. Métallurgie

Outre les quotas d’importations européennes sur l’acier (à partir du 1er avril), les risques de pénurie des métaux rares, comme le titane,utilisé notamment dans l'aéronautique, sont importants. 

2.2. Agriculture

Restrications notamment au niveau des engrais fortement utilisés par les agriculteurs wallons.

2.3. Alimentaire

Problèmes d'approvisionnement au niveau des graines de lin, du blé, des huiles comme celle de colza (la faute à une poussée de la demande causée par l'arrêt des exportations ukrainiennes d'huile de tournesol) mais aussi au niveau des emballages (notamment le carton) qui va impacter une entreprise sur 3 dans le secteur agro-alimentaire. Le secteur  brassicole wallon est également impacté, certaines matières nécessaires à l'embouteillage venant d'Ukraine. 

2.4. Bois

La demande est forte au niveau mondial et s’agissant d’un des principaux produits ukrainiens d’importation pour la Wallonie, cela risque de renforcer la pénurie et donc la demande – et pourrait encore influer sur les prix à la hausse du bois.

Ces problèmes de pénuries, d'approvisionnement et de hausse des prix renforcent plus que jamais l'importance du développement de l'économie circulaire et d'un travail sur les chaînes de valeur auquel s'attèle l'AWEX depuis un moment déjà.  

3. Les « nouveaux » défis des entreprises wallonnes

 

L’impact de la crise s’est traduit par l’émergence de nombreux défis et l’accélération de tendances préexistantes qui s’inscrivent assurément dans les défis de l’entreprise wallonne amenée à s’internationaliser de manière efficace et réfléchie.

Avec la crise sanitaire, bon nombre d’entreprises ont dû adapter leurs business models à la réalité du marché. Certaines ont connu des ruptures de ces business models à l’aune des mutations technologiques, numériques, durables induites par la pandémie (non seulement au niveau des avancées technologiques en digital, en nouvelles technologies d’énergie, en robotique, etc.. mais également au niveau des attentes de nouveaux consommateurs de plus en plus exigeants (bio, local, transparence, flexibilité des services…).

Aujourd’hui, la survie et de même le déploiement des activités au-delà des frontières passent par la prise en compte de ces enjeux essentiels.

 

3.1. Raccourcissement des délais des cycles de production, d’innovation, de ventes…

3.2. La transformation digitale et numérique

3.3. E-Commerce

3.4. Les enjeux du développement durable

3.5. Logistique, sourcing, chaines d’approvisionnement et renforcement des chaines de valeurs

3.6. La taille limitée des PME wallonnes

3.7. La pénurie de talents dans des secteurs forts à l’export et notamment dans les filières STEM

 

 

3.1. Raccourcissement des délais des cycles de production, d’innovation, de ventes…

 

Beaucoup d’entreprises wallonnes dans le secteur biotech notamment ont dû faire preuve d’ingéniosité pour raccourcir les cycles de production d’un vaccin. Un vaccin devant être produit en deux ans voit raccourcir son cycle de production en raison des circonstances et de la demande pressante du marché en 1 an et 6 mois …

Pour ces entreprises, il est nécessaire de trouver dans un contexte de crise, un relai et partenaire solide et fiable pouvant assurer le last mile… en cas notamment de frontières fermées et/ ou de transports aériens bloqués…Un partenaire pouvant le représenter et défendre ses intérêts en s’appuyant sur les forces et autorités officielles locales.

 

3.2. La transformation digitale et numérique

 

C’est désormais reconnu, les entreprises les plus matures en matière de transformation numérique affichent une croissance plus élevée (parfois exponentielle) que celles qui le sont moins. Selon une enquête récente de la banque européenne d’investissements, deux tiers des répondants belges ont signalé l’utilisation accrue des technologies numériques comme principal effet à long terme sur leurs investissements.

La crise a accentué le phénomène entrainant la nécessité pour les entreprises wallonnes de saisir le train de la transformation digitale et numérique comme moteur puissant de croissance.

Au niveau wallon, une étude de l’agence du numérique réalisée en 2020 auprès de 3000 entreprises, confirme cette tendance, en pointant les technologies numériques comme la seule solution pour permettre aux entreprises, non seulement d'assurer la poursuite de leurs activités, mais aussi, de les réorganiser de manière significative.

Dans son dernier baromètre de maturité numérique de la Wallonie, Digital Wallonia identifie un certain nombre de défis à relever tels que la facturation électronique, la digitalisation du traitement des commandes, le recours aux déclarations obligatoires en ligne et l’interconnexion informatisée entre entreprises qui devront faire l’objet d’une attention particulière et d’une maturation auprès du corpus entrepreneurial wallon.

Pour ce qui est de la transformation numérique de leur business, si les entreprises wallonnes ont souvent adopté les canaux numériques, elles ne les utilisent pas assez pour proposer de nouveaux services à valeur ajoutée à leurs clients ou encore pour réinventer et élargir leur métier. Ceci a bien entendu un impact au niveau international.

 

3.3. E-Commerce

 

En 2003, la Chine et quelques pays d'Asie du Sud-Est ont été confrontés à un autre type de coronavirus, appelé SARS. Les écoles, les magasins et les usines étaient tous fermés. Cette épidémie de SRAS a conduit à l'époque à la naissance de l’e-commerce en Chine, avec des acteurs comme Alibaba.

La situation est assez similaire à celle que nous connaissons avec la crise sanitaire de la COVID 19. Aujourd’hui, l'Europe est confrontée à la même expérience. Avec le confinement, les consommateurs n'ont pas eu   d'autres alternatives que d’opérer des achats en ligne.

Le Covid19 a été le coup d'envoi du boom du commerce électronique en Europe. Selon les prévisions, le commerce électronique a représenté en Europe un montant de 717 milliards d'euros à la fin de 2020 soit une augmentation de 12,7 % par rapport à la situation de 2019.

D’après les statistiques récentes, les revenus du marché de l’e-commerce en Europe devraient afficher un taux de croissance annuel de 5,16 % jusqu'en 2025, avec une croissance prévue de 9,5 % en 2021.

 

3.4. Les enjeux du développement durable

 

Le développement durable est plus que jamais devenu pour les entreprises une source importante d’opportunités et une transition nécessaire pour s’adapter aux besoins et aux attentes des acteurs économioques du monde entier.

-          Le rôle sociétal des entreprises :  Le public attend désormais que les entreprises s’inscrivent dans un processus permanent d’amélioration qui inclut des considérations d’ordre social, environnemental, économique et de gouvernance dans leur gestion globale. En intégrant concrètement les Objectifs de développement Durable (ODD) des Nations Unies, l’entreprise s’ouvrira à de nouvelles opportunités de marchés, répondra aux exigences de durabilité des clients…

 -          La nécessité de se conformer aux nouvelles et futures réglementations européennes et nationales comme le projet de réglementation européenne sur la « Due Diligence » mais également de bénéficier de diverses opportunités dans le cadre des projets européens « Green Deal » ou autres projets financés par les banques internationales de développement.

 -          Le développement de nouvelles technologies pour répondre aux nouveaux enjeux climatiques : produits ou technologies peu énergivores ou offrant aux clients des adaptations aux nouvelles conditions climatiques.

 

 

3.5. Logistique, sourcing, chaines d’approvisionnement et renforcement des chaines de valeurs

 

- Accès plus restreints aux matières premières: Depuis 2020, les entreprises sont confrontées à des pénuries en raison des difficultés d’approvisionnement de produits venant de pays eux-mêmes confrontés à la crise sanitaire (ex. Chine), de la fermeture de certaines productions au début de l’année 2020 engendrant des décalages dans l’approvisionnement ou encore des blocages à l’export (ex. Export ban de l’Inde) notamment pour certaines matières premières dans le domaine pharmaceutique (API) qui ont créé des pénuries mondiales.

- L’influence des stratégies « single sourcing, single supplier ». Par le passé, les responsables Procurement / achats avaient une tendance à privilégier des stratégies orientées réduction des coûts au détriment d’une réduction des risques et à opter pour des produits « single sourced » avec un seul fournisseur par produit. Ces choix étaient principalement renforcés par des contraintes qualités fortes et une volonté de standardisation. Cette stratégie assez fragile a engendré une dépendance à certains fournisseurs et une grande fragilité de la supply chain en cas de défaut ou disparition de fournisseurs. Depuis 2021, plusieurs entreprises ont donc entamé des démarches pour pallier cette fragilité notamment au travers de la diversification de fournisseurs.

- La digitalisation des supply chains. En 2020, plusieurs études et documents avançaient que les supply chains les plus résilientes étaient celles qui étaient les plus digitalisées car adaptables et rapidement modifiables, permettant aussi une meilleure analyse de situation et des données. Cette tendance à la digitalisation s’est accélérée mais demande aussi une adaptabilité des organisations et des moyens à consacrer. Ce challenge est bien entendu étroitement lié à la transformation digitale et numérique.

 

Au niveau des chaines de valeur, un des défis des entreprises wallonnes sera la nécessité d’intégrer tous les acteurs clés de nos filières technologiques dans les chaines de valeurs internationales à haut potentiel de croissance afin que ces derniers accèdent à des nouveaux marchés et des partenariats stratégiques avec notamment des groupes européens.

Cette approche stratégique du renforcement du maillage des chaînes de valeur prioritaires pour la Wallonie est liée au constat que l’ère de l’exportation « one way » pour les entreprises wallonnes est révolue car elles sont maintenant confrontées à trois défis majeurs que sont la rapidité de réaction (pressions des mutations technologiques, commerciales et concurrentielles, l'extension de leurs capacités d’action sur le plan international au travers de nouveaux modes d’organisation comme l’insertion dans des réseaux, des partenariats d’affaires entre fournisseurs et clients, la création de succursales étrangères, l’action conjointe avec des entreprises étrangères complémentaires et enfin l'anticipation pour faire face à la fois à la stratégie de leurs concurrents immédiats ainsi qu’aux évolutions de la globalisation de l’économie.

Ces défis imposent aux PME wallonnes une nouvelle dynamique de développement international qui n’est plus seulement orientée vers la seule activité exportatrice mais vers l’élargissement de la gamme de leurs activités internationales en s’intégrant dans des réseaux et partenariats internationaux tout au long de la chaine de valeur.

 

3.6. La taille limitée des PME wallonnes

 

Ce challenge n’est pas nouveau et ne résulte pas nécessairement de la crise sanitaire. Néanmoins, la pandémie a renforcé les barrières de l’international pour les petites entreprises. On le sait, la Wallonie compte une forte concentration de très petites entreprises et d’un manque d’entreprises de taille moyenne à grande.

En 2019, le nombre moyen de salariés par entreprise privée était de 9,2 unités en Wallonie contre 11,9 unités en Flandre (soit un différentiel de près de 23 % par rapport à la Flandre).

Selon l’observatoire européen des PME, en moyenne plus de 40 % des micro entreprises orientent leurs efforts vers la survie ou la consolidation de leurs activités. Cette proportion tombe à 25 % au sein des entreprises de taille moyenne.

 

3.7. La pénurie de talents dans des secteurs forts à l’export et notamment dans les filières STEM (Science, Technology, Engineering et Mathematics)

 

Exemple avec le secteur des biotech. Celui-ci est un des secteurs clés de l’économie wallonne qui est resté en tête de nos secteurs d’exportation en dépit des périodes difficiles traversées ces deux dernières années. En 2020, le secteur des produits pharmaceutiques et chimiques représentait en effet 43,4 % du total de nos exportations contre 40.8 % en 2019, confortant ainsi sa très bonne position.

Au cours de la crise, le secteur de la biotech a connu un boom notamment en ce qui concerne nos produits pharmaceutiques (36.6 % du total wallon en 2020) dont les bons résultats affichés provenaient essentiellement de la vente des médicaments sur les marchés étrangers (+17.6 %) qui ont atteint un montant de 7.1 milliards d’euros.

Le secteur qui compte aujourd’hui plus de 185 sociétés, 16 000 emplois directs et une croissance annuelle de 7.5 % depuis 15 ans, évalue à 2400 personnes les besoins des entreprises pour les trois prochaines années (source ECHO-10 février 2021).

4. Les soutiens à l'exportation de l'AWEX à destination des entreprises wallonnes

 

Après avoir agi dans l'urgence pendant la crise sanitaire et après avoir activé l’ensemble de sess réseaux basés en Belgique et à l’étranger, l'AWEX a restructuré son action pour offrir des services plus en adéquation avec les demandes des entreprises avec comme objectif de mettre encore davantage l’entreprise au cœur de sa stratégie pour mieux l’accompagner dans son développement international et pour renforcer la constitution d’écosystèmes forts d’entreprises wallonnes mondialement reconnues.

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