Le Sénégal a pour ambition d’être un pays émergent d’ici 2035 et le Gouvernement s’est doté en 2014 d’un plan stratégique (le Plan Sénégal Émergent – PSE) pour réaliser ses ambitions économiques.

Depuis 2014, le PSE a entrainé une nouvelle dynamique du pays avec une croissance économique parmi les plus fortes d'Afrique, toujours supérieure à 6% par an, croissance arrêtée par la crise Covid.

Le Sénégal est l’un des pays les plus stables d’Afrique. Depuis son indépendance en 1960, il a connu trois grandes alternances politiques, toutes pacifiques.

Hub de l’Afrique de l’Ouest, le pays est géographiquement bien positionné pour le commerce dans la sous-région (près de 15% des marchandises arrivant par le port de Dakar sont destinées au Mali).

Le pays dispose de paramètres favorables à la croissance comme des ressources minières, une production agricole, des ressources halieutiques et récemment la découverte de pétrole et gaz.

Le Sénégal appartient aux grands ensembles régionaux. Les produits originaires de l’Union Economique et Monétaire Ouest- Africaine (UEMOA) ou de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) bénéficient, lors de leur importation dans un État membre d’un régime de franchise de droits et taxes (sauf de la TVA). L’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) prévoit une suppression des droits de douane pour 90 % des lignes tarifaires sur 5 ans pour les pays les plus développés et sur 10 ans pour les pays les moins développés.

La ZLECA a débuté ses activités le 1er Janvier 2021 avec pour objectif de créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement.

Le Sénégal a bien compris les avantages de la ZLECA et des bénéfices à tirer en investissant dans le secteur numérique.

Depuis 2014 le classement World-Bank Doing Business s’est considérablement amélioré (123ème position) en gardant des zones de difficultés lié au caractère informel de l’économie.

La France est le premier partenaire du Sénégal avec des projets dans les secteurs des infrastructures (routes, autoroutes, train, Bus rapide de transit...), de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement, de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de l’automobile, de l’agro-alimentaire, et des biens de consommation.

Seconde économie d’Afrique de l’Ouest francophone, derrière la Côte d’Ivoire, l’économie sénégalaise est en grande partie informelle et dépend encore significativement de son secteur primaire (17 % du PIB), en particulier l’agriculture, sujette aux fluctuations des cours mondiaux et aux aléas climatiques. Le secteur secondaire représente 23 % du PIB et le tertiaire 61 %.

  • Le secteur primaire s’appuie principalement sur la production des cutures locales, l’élevage et la pêche;
  • Le secteur secondaire repose sur la construction, le minier, l’énergie et l’agroalimentaire;
  • Le secteur tertiaire était, avant le covid tiré, par le tourisme. Le gouvernement mise aujourd’hui sur les TICS avec le Plan Sénégal Numérique 2025.

Les découvertes de pétrole estimées à 3 Mds de barils et 400 Mds de mètres cubes de gaz  ouvrent de nouveaux horizons avec l’espoir d’en tirer un revenu à partir de 2023.

Troisième port de la sous-région après le Port Autonome d'Abidjan et le Port de Lagos, le Port de Dakar a une capacité d’accueil de 1.500.000 conteneurs. Plusieurs travaux de modernisation et d’extension sont prévus (un troisième terminal à conteneurs, un quai fruitier et un probable terminal minéralier).

LES ECHANGES COMMERCIAUX DU SENEGAL

De manière générale, le Sénégal exporte des matières premières et produits agricoles et importe des produits manufacturés destinés à sa consommation et à son investissement. La balance commerciale du Sénégal est déficitaire (2019 = -3,4 Mds EUR).

Exportations du Sénégal

Les exportations sénégalaises ont connu une hausse de 19 % en 2019, pour s’établir à 3 Mds EUR.

Le Sénégal dirige ses marchandises principalement vers l’Afrique (36,2%), l’Europe (34,5%) et l’Asie (19,8%). Les produits exportés par le Sénégal sont l’or non monétaire, les poissons frais, l’acide phosphorique, les produits pétroliers, les crustacés et fruits de mer, le ciment hydraulique et les produits arachidiers.  Ces dernières années, la part des exportations vers le continent africain a diminué au profit du continent européen. L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange du continent africain (ZLECAF) début janvier devrait accroître les échanges dans la sous-région.

Importations du Sénégal

En 2019, les importations sénégalaises ont augmenté de 8 % (à 6,45 Mds EUR).

Le plus grand fournisseur du Sénégal est l’Union Européenne qui concentre 46% des échanges, suivi par l’Asie (27,0%), l’Afrique (18,0%) et les Amériques (6,8%). La France est le premier fournisseur du Sénégal (18,8 %) suivi par la Chine (11,8 %), le Nigéria (5,8 %), la Belgique-Luxembourg (5 %) et les Pays-Bas (5%).

Les principaux produits importés par le Sénégal sont les produits pétroliers (758 Millions EUR), machines et appareils (652 M EUR), les véhicules (305 M EUR), les huiles brutes de pétrole (236 M EUR), le riz et blé (207 M EUR).

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