Croissance et points faibles

Points forts

  • 35% de l’électricité issue de sources renouvelables, 40 % importée
  • Attractivité touristique et longue façade maritime
  • Potentiel pétrolier et gazier
  • Ancrage de la kuna à l’euro (76 % des dépôts bancaires en euros ou indexés à l’euro), en vue de la participation au Mécanisme de change européen (MCE II) en 2020
  • 12,6 milliards d’euros de fonds structurels européens sur la période 2014-2020, soit 22 % du PIB 2018
  • Qualité des infrastructures 

Points faibles

  • Endettement privé et public encore élevé : le service de la dette publique représente 14 % du PIB
  • Lacunes institutionnelles : administration, santé et justice manquent d’efficacité, chevauchement des échelons administratifs, corruption
  • Traitement de l’insolvabilité long et peu efficace
  • Faible diversification industrielle / manque de compétitivité
  • Importance du chômage parmi les jeunes (23% en janvier 2019), faible participation des femmes
  • Émigration soustrayant de la main-d’œuvre qualifiée, diminution de la population 

La Croatie a rejoint l’UE le 1er juillet 2013, après une décennie de négociations d’adhésion. Le pays table sur l’adoption de l’euro d’ici 2024. 

En 2017, le gouvernement croate a réduit sa dette publique à 78 % du PIB, contre un pic historique de 84 % en 2014, et, pour la première fois depuis l’indépendance en 1991, a réalisé un excédent budgétaire de 0,8 %. Le gouvernement a également essayé d’accélérer la privatisation des actifs non stratégiques, mais avec un succès mitigé. La reprise économique croate est encore fragile. En 2017, la plus grande entreprise privée du pays a évité de justesse l’effondrement grâce à une injection de capital par un investisseur américain. 

Le pays est confronté à des défis : un développement régional inégal, un climat d’investissement difficile, le système judiciaire inefficace et la fuite de jeunes diplômés à la recherche des salaires plus élevés ailleurs en Europe. En 2016, la Croatie a révisé son code fiscal pour stimuler la consommation intérieure et l’investissement étranger. 

Le tourisme, dont la part au PIB s’élève à 19,6 %, constitue un des principaux piliers de l’économie nationale. La Croatie aspire à devenir le hub régional de l’énergie et construit un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) pour importer et redistribuer du GNL en Europe du Sud-Est. À pleine capacité, il pourrait traiter 2,6 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit près de 80 % de la consommation annuelle de gaz de la Croatie. Le terminal devrait être opérationnel d’ici 2021. 

 

Import – Export

Import - Export

La Croatie, membre de l’OMC depuis 2000, dépend fortement du commerce extérieur, qui représente 102% du PIB (Banque mondiale, 2018).

En 2018, presque 69 % des exportations croates étaient destinées à l’UE.

Principaux clients : Italie, Allemagne, Slovénie, Bosnie-Herzégovine.

Principaux fournisseurs : UE (78 %), Chine (3,4 %), Bosnie-Herzégovine (3,1 %) et Serbie (2,6%).

Produits exportés : médicaments emballés, pétrole raffiné, vaccins et sang humain ou animal, bois scié, transformateurs électriques.

Produits importés : voitures, pétrole raffiné, médicaments emballés, équipements de radiodiffusion.

Liens

 

Fédération patronale croate :http://www.hup.hr
Chambre des Arts et Métiers : http://www.hok.hr

 

 

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