Machines et équipements

 

L'Iran a beaucoup d’industries, mais les équipements y sont obsolètes. Certains secteurs miniers ne sont pas ou peu exploités faute d’expertise. Les besoins sont donc énorme tant en ingénierie, qu’en équipements, revamping ou maintenance.

 

Soins de santé et cosmétique

Il constitue un marché de taille qui se caractérise par une évolution démographique et sanitaire favorable à la mise en oeuvre d’une politique de santé publique de qualité. Le pays reste importateur, notamment de médicaments destinés aux traitements des maladies dites spécifiques et d’équipements médico-hospitaliers de technologie avancée. Il y a d’importants besoins en matière de  construction d'hôpitaux et de centres spécialisés (cancer, centres de dialyse ...), de matériels médicaux et hospitaliers, de produits pharmaceutiques…. Les jeunes sont très demandeurs de produits cosmétiques et de luxe.

Pétrochimie et Industrie plasturgique

L’Iran est de nouveau autorisé à exporter des produits issus de l’industrie pétrochimique vers l’Union européenne depuis 2014. Près de 60 projets sont en développement dans ce secteur. Ceux-ci devraient arriver à terme d’ici 2021 et la production devrait alors atteindre 80 millions de tonnes.

De plus, l’Iran bénéficie, à bas coût, de la matière première nécessaire au développement de l’industrie plasturgique. La société nationale de pétrochimie (NPC, National Petrochemical Company) y joue un rôle prépondérant. Toutefois, il faut souligner que ce secteur est très dépendant des aléas du secteur automobile iranien, qui a été particulièrement touché à la suite des sanctions américaines, ainsi que du secteur des emballages agroalimentaires.

Métallurgie

L’industrie iranienne de l’aluminium est au-dessous de ses capacités, ainsi ce secteur produit entre 14,5 M et 16 M de tonnes d’acier par an alors qu’il possède le potentiel de produire 32 M de tonnes annuels. Les besoins d’investissement s’élèvent à près de 10 Mds USD. Pour 2025, le gouvernement s’est fixé l’objectif de développer une capacité de production de 55 M de tonnes d’acier par an, dont 14 M de tonnes pour l’exportation.

L’Etat reste largement dominant dans ce secteur et impose des quotas et des prix plafonnés ce qui fait que l’industrie sidérurgique iranienne est peu compétitive. Toutefois, des mesures ont été prises pour restructurer les acteurs du secteur et favoriser des économies d’échelles dans la production nationale.

Energie

L’Iran possède un secteur énergétique à la fois très développé et à fort potentiel. L’Iran est ainsi le deuxième plus gros producteur de pétrole et possède 10% des réserves mondiales et près de 20% des réserves de gaz. En 2016, les besoins en investissements iraniens dans le secteur de l’énergie étaient estimés à 300 Mds USD. Le gouvernement veut ainsi accélérer l’achèvement et la mise en service de plusieurs phases du champ gazier de South Pars, dans le Golfe. De plus, l’Iran veut créer des réseaux de pipelines avec ses voisins (Irak et Turquie, Inde et Pakistan, Afghanistan) et moderniser les raffineries pour augmenter les taux de récupération des gisements. Il faut toutefois souligner que le secteur pétrolier, gazier et pétrochimique est en partie public ou parapublic. Il existe également des restrictions à l’investissement qui n’excluent cependant pas les investissements étrangers.

Infrastructures et Transports

Des investissements sont prévus pour les ports, les chemins de fer, les routes et les aéroports ainsi que dans l'améliorer les infrastructures touristiques. L’amélioration des infrastructures de transport en Iran constitue un élément clé de son développement. L’intégration de la République Islamique d’Iran dans les couloirs de transport transnationaux NOSTRAC et TRANS-ASIAN SOUTH ROUTE est une priorité affichée par les autorités. Dans cette perspective, le Ministère des Routes et des Transports a entrepris la construction de nouvelles infrastructures, notamment sur les trajets des différents corridors jugés prioritaires. 5 projets d’agrandissement d’aéroport sont prévus en plus de la construction de  2 nouveaux aéroports. La situation géographique de l’Iran et l’augmentation constante des échanges devraient assurer le développement des infrastructures routières et de transport, dont la privatisation est programmée.

Technologies de l'information et de la communication (TIC)

L’Iran est le plus grand marché de télécommunication du Moyen Orient. Ce secteur représente environ 2,5% du PIB iranien. Les importations d’équipements télécoms représentaient 6,3% des importations totales de l’Iran en 2015 (soit environ 3 Mds USD). En 2015, le taux de pénétration de la téléphonie mobile s’est élevé à 120% et le taux de pénétration d’internet était d’environ 53%.

Industrie électronique et nanotechnologies

L’Iran fait partie des pays les plus dynamiques en matière d’articles de recherche en nanotechnologies et de dépôt de brevets. Au cours des 12 dernières années, plus de 140 entreprises basées sur les nanotechnologies ont été créés dans huit secteurs différents. La moitié des entreprises sont actives dans le domaine de la santé, des médicaments et des matériaux. La production d'appareils de laboratoire et industriels liés aux nanotechnologies a été l'une des principales priorités pour les autorités iraniennes. De nombreux programmes ont encouragé les inventeurs et les chercheurs à fabriquer des dispositifs et équipements à partir des nanotechnologies. Jusqu‘en 2013, les sociétés iraniennes ont produit 116 dispositifs utilisant des nanotechnologies.

Environnement

Ces dernières années, l’environnement est devenu une priorité pour l’Iran. Le pays a besoin d’investissements importants pour faire face à l’important manque en eau et à l’assèchement rapide des ressources aquifères. Le pays fait face à d’importants enjeux environnementaux comme l’assèchement du lac d’Oroumieh et de certains cours d’eau, la désertification de certaines zones, la pollution des côtes de la Mer Caspienne, le traitement des eaux usées en ville et l’approvisionnement en eau potable.

Automobile

Le secteur s'est développé en Iran à partir des années 1960, avec l'implantation de nombreux constructeurs étrangers comme Citroën, Renault, Rover, American Motors, Daimler-Benz, Volvo, ou encore Mitsubishi. La coopération industrielle entre les constructeurs étrangers et l'Iran repose sur des groupes locaux comme Iran Khodro. Les besoins de ce marché concernent surtout l’assistance technique et des partenariats industriels avec des constructeurs et équipementiers étrangers (rangs 1, 2 et 3). Le marché des pièces de rechange et du service après-vente, en revanche, est encore à développer. Il faut souligner que ce secteur a particulièrement souffert des sanctions américaines, de nombreux constructeurs étrangers ayant choisi d’arrêter leur activité en Iran.

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