Secteurs porteurs
Les transports
L'énergie
L'industrie
Le bâtiment et la construction
Le secteur du BTP en Afrique du Sud est dominé par cinq grands groupes locaux qui se partagent les principaux chantiers et couvrent tous les segments de la construction à travers leurs différentes divisions, même si le secteur compte également un certain nombre d’acteurs de taille moyenne.
Les investissements publics dynamisent la construction civile, les logements sociaux, écoles, hôpitaux et infrastructures (102,81 Mds USD prévus entre 2012 et 2015) tout comme l’essor du tourisme qui entraîne de nouveaux projets de construction hôtelière.
Le marché de « l’écoconstruction » occupe une place grandissante et un nombre croissant d’entreprises de construction, de promoteurs immobiliers et d’architectes adoptent les méthodes de constructions écologiques et de notations émises par le « Green Building Council of South Africa » (GBCSA).Les produits pharmaceutiques
D’après l’association des entreprises pharmaceutiques Innovation Medicines South Africa (IMSA), le marché sud-africain des produits pharmaceutiques pourrait atteindre 3,8 milliards d’euros d’ici 2015. Les génériques représentent actuellement 30 % du marché des produits pharmaceutiques. Les prévisions pour les années à venir annoncent une croissance comprise entre 10 % et 15 %.
Le marché des OTC a enregistré une forte croissance. Il y a de fortes demandes dues principalement au fait que les Sud-Africains, compte tenu du prix des consultations médicales trop élevées, pratiquent largement l’automédication. Les segments les plus porteurs sont les analgésiques non narcotiques et les médicaments pour traiter les rhumes (sirops, vitamine C, suppléments vitamines, sprays nasaux…). Les importateurs et distributeurs locaux sont donc à la recherche de produits innovants étant donné la croissance de la production locale, certes encore faible, amorcé par le gouvernement. Les besoins sont considérables également pour les maladies comme le VIH, la tuberculose, le paludisme, le diabète, etc.
Les équipements et dispositifs médicaux
Les partenariats public-privé vont particulièrement dynamiser le marché. Ainsi la plupart des équipements médicaux va rencontrer une forte demande de la part des Sud-Africains comme les matériels d’imagerie, de cardiologie, les prothèses orthopédiques, les fibres optiques, etc. Les principales opportunités en ce qui concerne les équipements médicaux et de diagnostics sont les diagnostics de maladies infectieuses (tests rapides très recherchés), la santé néonatale et de la femme, les équipements pour la chirurgie et les soins pour les blessés.
Comme l’Afrique du Sud dépend beaucoup des importations pour les équipements médicaux, cela représente de belles opportunités pour les entreprises wallonnes du secteur.L’agriculture et l’industrie agroalimentaire
La grande distribution, contrôlée par quelques grandes enseignes omniprésentes sur l’ensemble du territoire, de même que le secteur de l’HORECA sont donc demandeurs de produits importés. Dès lors, des opportunités intéressantes existent pour nos exportateurs en particulier dans les segments suivants : les produits surgelés, les fromages et produits laitiers, la charcuterie, les biscuits, gâteaux et pâtisserie, la confiserie, les produits gourmets et les condiments, les bières et boissons alcoolisées et les produits à base de fruit.
L’industrie alimentaire et des boissons sud-africaine est également source de belles opportunités de marché. En 2012, environ 5,2 millions de tonnes de denrées alimentaires ont été traitées et emballées en Afrique du Sud. Les segments les plus importants sont les produits laitiers et les produits de boulangerie, ainsi que les aliments transformés secs et l’industrie des boissons. Les analystes prévoient que le volume continuera à croitre durant la période de 2012 à 2017 avec une moyenne d'environ 3% par an.
La plupart des aliments et boissons produits en Afrique du Sud sont également exportées vers les pays voisins. La demande croissante de produits traités, emballés et de boissons, se reflète notamment dans la hausse des importations de machines alimentaires et d'emballage et d’équipements pour brasseries. Les importations en Afrique du sud de tels équipements ont en effet triplé au cours de la période de 2001 à 2011.
Des opportunités importantes existent enfin dans le secteur du machinisme agricole, pour les grandes cultures où il s’agit avant tout de renouvellement et du développement de l’agriculture de précision, de l’élevage, de l’aquaculture, de la forêt et surtout du secteur des fruits et légumes qui représente un tiers de la production agricole, et, qui en raison de la hausse régulière du coût de la main-d’œuvre, devrait accroître son recours à la mécanisation.Les TIC
Le marché des TIC (technologies de l’information et de la communication), représentant environ 6 % du PIB, offre de nombreuses opportunités dans les secteurs des télécommunications, des banques, des assurances ou encore des solutions pour data centres. Les sociétés sud-africaines recherchent des technologies innovantes. Elles ont largement recours aux intégrateurs locaux, très réputés au niveau international.
Dans le secteur de l’audiovisuel, deux évolutions majeures seront à l’origine de nouvelles opportunités. D’une part, le passage de l’analogique au numérique devrait être achevé en 2015. D’autre part, l’ICASA (Independent Communications Authority of South Africa) prévoit de délivrer de nouvelles licences afin de développer la télévision payante, ouvrant ainsi la porte à la création de nouvelles chaînes privées.
Enfin, le pays, alliant qualité de service et faible coût, s’est imposé en tant que destination privilégiée pour la délocalisation des centres d’appels et de SAV (18 000 emplois dans le secteur) et le développement de logiciels.
Pour conclure, L’Afrique du sud est traditionnellement le premier pays africain bénéficiaire d’investissements étrangers. Selon une étude publiée en mai 2014 par le bureau de consultance Ernst & Young, elle a attiré 142 nouveaux projets d’investissements étrangers directs majeurs en 2013, bien avant le Nigéria (68 projets) et le Kenya (58 projets).
Les services
Enfin, en raison des lacunes du système éducatif sud-africain, de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée qui en découle et des fonds que lui a consacré le gouvernement chaque année (1/5 de son budget pour l’éducation), le marché de la formation professionnelle offre, lui-aussi, de nombreuses opportunités, que ce soit en prestations de formation pures ou en matériel didactique et en solutions d’e-learning.